Bonheur payant !

Ne négligeons jamais les bonheurs qui se paient.  Je demeure, en toute incertitude. Tout va bien. Même  si ce  qu’on n’a pas  nous met en boule. Et que ce qui va quand de même n’amoche pas la vie radieuse. Dans le délicieux doute.

Ne négligeons jamais les bonheurs qui se paient.  Accomplissons les grands rêves de mérite éperdu. De grandeur effacée… pourtant ! Vive  l’amour qui souffre de bon cœur.  En rigolant ! Ca secoue la luette. Aplatissons la langue comme une  tranche de pain sur la table. Ca vibre plus à l’aise !

Ne négligeons jamais les bonheurs qui se paient.  Savourons le pas tranquille d’une journée qui s’avance. S’il pleut, elle est  heureuse de l’eau. Dire le temps de vivre ?  Ce n’est que…  Là, quand je sais. Quand je sais qu’il est doux d’être là. Je me repose en plein matin d’inadvertance… C’est dur, ce qui s’en va. Sauf quand c’est encore là.

Ne négligeons jamais les bonheurs qui se paient.  On ne choisit pas ce nous fait peur. Les larmes ? J’en sais de venimeuse. Mon cœur n’arrête pas de se promener. Vertus escagassées… Mâchons les douleurs sèches, ça les hydrate en vain ! 

Ne négligeons jamais les bonheurs qui se paient.  Je demeure, en toute incertitude. Assez contraint par mon désir. Avec son air de masque qui se nourrit de sourires. Avec son masque d’air qui se marre en bouffant.  Avec moi.