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orlando de rudder
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12 juillet 2007

Jadis, quand j’existais.

J’ai fréquenté l’amour, jadis, quand j’existais. Oui, je l’ai bien connu, comme on connaît des gens. Ceux-là, qu’on croise journellement et avec qui l’on cause. On cause des débuts et des points de départ.  On cause de ce qu’on cause, on glose et puis on narre encore.

On a le cœur ouvert mais la cervelle close : une autre intelligence nous attife les effets. On se laisser entraîner, en causant d’autres causes. On croit la solitude mère morte et pour cause : joyeux fils, comme la veuve, on effectue les causes.

On est  fontaine ardente durant quelques années. Puis on devint ficelle rafistolant le sens. On construit, reconstruit, même quand on ne se cause plus. Et puis le temps qui passe apporte le  savoir-tard.

On a offert le temps en causant de la vie. En donnant naissance voici qu’ on cause toujours. A force de causer comprend-on quelque chose ? En connaissance de cause on en obtient le gain. On se remet en cause ou en désespoir de…

J’ai fréquenté l’amour, ça me dit quelque chose. C’est la cause première, cela dit, et pour cause. J’ai rencontré l’amour, puis la porte s’est close à cause de ces causes t réciproquement.

J’ai fréquenté l’adieu quand j’existais encore. La savoir-tard servit de festin aux cailloux, cette soupe au cœur de pierre ne plaida pas ma cause. Potage au Commandeur et pour la bonne cause.

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