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orlando de rudder
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13 juillet 2007

On nous a volé le silence, on nous a volé la musique!

PP le Moqueur nous parle de Jean Langlais et de ma grand mère Germaine, musiciens. IL dit même:

Langlais a ces enchaînements harmoniques qui le font, comme Messiaen, reconnaître immédiatement, ces "harmonies cochonnes" c'est à dire savoureuses comme disait Tailleferre qui savait les pratiquer elle même avec génie...

LEs gens d'amour, les vrais qui sont loin des "ça fait chier" , qui savent ne jamais s'ennuyer, aiment Langlais, aiment les musiques censurées de fait par le marché de la sous-pop, du rap, de la chansonnette que Gainsbourg a si bien critiquée et définie en en devenant un maître. De la musique du fric, de la fausse révolte... En trente ans,la tyrannie pop a quasiment tout tué! Elle a volé le blues aux noirs, séduit la petite bourgeoisies aux indignations vertueuses...Cette musique pue: elle est pourrie... Elle nous opprime e son omniprésence est POLITIQUµE ca elle est un acte de domination du monde de la marchandise, de la société du spectacle bousillant la liberté de tous et de chacun!

PEndant ce temps, dans l'ombre, de VRAIS mouvement MUSICAUX, sans  vagues propagande puour la révolte obligatoire et conformiste  continuaient , qu'ils soient ou non traditionnels come le flameco,le fado,le bézerztico que les poppeux détestaient ou toujours novateurs come le jazz devenu méprisé et, bien sûr, tout le reste,la musique de composition que l'on concocte comme un gâteau, celle qu'on peut écouter, vivre, sans la dépersonnalistion des enthousiasmes fabriqués, cemle qui demande du temps, coomme une vraie promenade en forêt, comme l'amour! Oui, il y a enore la musique qu qui demande de se laisser pénétrer, de se laisser vivre et aimer. Les poppeux apprciaient un peu Satie,mais ne conaissaient rien de sa lignée, du groupe des six ni de Sauguet, Dutilleux ou Luc Ferrarri etc.. L'underground réel, ce sont ces gens modestes,qui vont si loin, ces musiques claires ou intrigantes qui demande à l'auditeur toute sa présence.

Aujurd'hui, on subit la musique de marché. On nos volé la musique, on nous a volé le silence. Ecouter Mozart ou Debussy (comme lire Racine, Claudel uo Hugo putôt que les "petits maîtres"  à la petite mode petite bourgsoise ou les romans " de genre", pur produits d'une industrie néfaste! L 'ersatz contre le vrai!) va devenir unacte révoutionnaire parce qu'n ne sera pas dans laligne des musiques idéologiques bien "mal-pendantes"et "faisant peuple"... La musique devient come le vin: imbuvable...Sauf les grands crus! Le reste n'est que de l'ordinaire!

Et ça continue: pendant qu'on nous inflige la musiquette de consommation courante,l a pmusique parasite, des compositeurs cherchent, trouvent, exploretn l'univers sonore, produisent des oeuvres juteuses, goûteuses, des merveuielles  que la foule, le public ne sait plus arpprécier  ou refuse violemment faute d'amour et de respect de soi, de profondeur, faute de temps en soi-même... La musique des producteurs boutiquiers se mâche comm le chewing-gum, s'avale comme le McDo, se dégueule comme la vinasse... ET nous agresse constamment: pas moyen d'y échapper, dans le moindre café, dans la moindre boutique! Il faut lutter contre et commencer une

Résistance.

Qui ne supporte pas le silence, ni son propre silence, ne s'aime pas et ne peut pas aimer l'autre. Cherchez, réfléchissez: on en revient toujours là. Il faut tant de silence pour aimer, et pour aimer la musique! Pour aimer l'autre,il faut donner sa parole mais aussi pouvoir vivre des moments de silence, chauds, vibratiles, parfumés...

Quelque chose de grand!

Quelques musiciens actuels autres et vrais qui me plaisent: Bruno Letort, Denis Levaillant, Lagneau. Hélas, j'en connais peu car la censure de faot du commerce musical empêche la diffusion,la distribution de ce qui n'est pas à la mode. On ne connaît que ce qui est promu, formaté au goût que l'indusrie impose au public,cette merde dictatoriale! C'est le même problème que l'édition littéraire et le cinéma! L'art qui  fait mal  aux moindres, pouacres, mufles et groins quand il est vrai.Ceux qui haïssent l'amour se hérissent à la simple évocation d'une "musique moderne" et se "font chier" en écoutant Mozar! LA fuite devant l'émotion vraie, profonde les conduit parfops vers les mysticismes à la mode.Se fuir,ça se paie! LA lâcheté encombre!  Surtout la lâcheté émotive qui mène à l'agueusie, l'indifférence ou le satori.

Bon... réécouter les vieux,Charles Ives, Gesualdo,Satie:les vris cinglés "ailleurs" Et le Concerto de la fidélité de Germaine Tailleferre..Et puis la sonate pour HArpe... increvable succès. Les six chansons françaises? Rins, c'et vrai...

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