8 mai 2007
Ensemble.
In solis sis tibi turba locis
Tibulle, IV, XIII, 12.
Ensemble à chaque instant. Alors qu’il faisait beau, avec un soleil-glu. Des nuages paissaient. Ensemble, j’ai bu un verre. A l’ombre. Sans les yeux d’autour. Rien que nous tous, moi.
Alors, frappadingue météo, voici qu’il a venté. Un zéphyr sans malice, un peu couinant parfois, en tâchant d’ébouriffer les trembles ! Cocasse, non ? Les trembles semblaient sourire comme le font les arbres voulant des fendiller la pipe, sans trop, mais juste assez : un peu énigmatique, mais joyeux tout de même.
Ensemble, moi, le même, moi-même le même que moi, sans les yeux, sans les mots d’autre chose ou quelqu’un. Moi, le même, pensant à d’autres, souriant déjà à ceux que j’aime et que j’allais rejoindre pas plus tard qu’un peu après..
Que buvais-je ?Une liqueur d’or pâle ? Forcément ! Oisif comme la jeunesse perdue, je sifflais sans hâte une Goldwasser de Gdansk où dansaient des paillettes d’or, clignotantes à chaque fois qu’un nuage voyageait !
Ensemble, c’est comme ça, ça se rassemble, s’ameute, et se calme ; Tout va bien, ensemble : Moi seul sous les grands arbres.
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