Un exemple à suivre!

Vici une initiatve qui serait la bienvenue en France, envers un candidat mêlant la suffisance puante are insuffisance l'homme qui a dit: "je ne connais peut-être pas le dossier, mais ma démarche est cohérente" … sur un sujet aussi important qe le nucléaire !!!Voici:

AFP - mercredi 2 mai 2007, 12h12

Cours de littérature involontaire pour le Premier ministre canadien

L'écrivain canadien Yann Martel, auteur de "l'Histoire de Pi", a décidé de faire l'éducation littéraire du Premier ministre Stephen Harper qui, selon lui, ne s'intéresse pas suffisamment aux arts.

Lauréat du célèbre prix Booker en 2002, Yann Martel, a décidé d'envoyer toutes les deux semaines au Premier ministre un livre accompagné d'une lettre expliquant l'intérêt de l'oeuvre qu'il lui propose.

Lundi, à l'occasion du 48e anniversaire de M. Harper, il lui a fait parvenir "La ferme des animaux" de George Orwell, à défaut d'avoir pu lui remettre l'oeuvre personnellement. Il y a quinze jours, il lui avait adressé "La mort d'Ivan Ilitch" de Léon Tolstoï.

Yann Martel explique qu'il continuera cette pratique tant que M. Harper dirigera le gouvernement canadien et qu'il rendra régulièrement compte de ses efforts sur son site (whatisstephenharperreading.ca).

Il y raconte avoir pris cette initiative après avoir constaté le peu d'intérêt suscité par les arts et la culture lors d'une visite au parlement, le mois dernier, d'une délégation de personnalités du monde des arts à l'occasion du cinquantenaire du Conseil des arts du Canada. "J'ai eu envie de crier (aux députés): Ignorez-vous que les Canadiens aiment les livres, les chansons et la peinture? Pensez-vous que nous sommes des parasites vivant aux crochets des honnêtes gens", écrit-il dans une tribune mise en ligne sur son site.

M. Harper "gouverne comme quelqu'un qui n'a pas grand chose à faire des arts", ajoute l'écrivain manifestement heurté que le Premier ministre ait continué à classer ses papiers sans lever le nez pendant le bref hommage rendu au Conseil des arts du Canada.

Le Premier ministre, économiste de formation ayant la réputation de préférer les chiffres et le hockey sur glace aux romans, n'a fait aucun commentaire sur les attentions dont il fait l'objet de la part de M. Martel.