En mouvement d’histoire ancienne
En mouvement d’histoire ancienne, on peut attendre demain soir. Quel horizon, quel polyglotte ? Les guêpes vont naître dans le printemps.
En attendant le passé simple, on se défrise le souvenir : Quelle aventure de mémoire ? Dans le compotier trois poires jaunes. On les voit : elles sont là.
En quel langage d’herbe, en quelle motte se fourniraient nos floraisons s’il n’y avait de la mémoire à perdre notre déraison ?
Quelle porte ouverte, quelle maison, quelle oriflamme, quelle chanson ? Oh ! quels malheurs quelle abondance !
S’il n’y avait le jour à vivre, on attendrait peut-être moins. Et c’est ensuite, sous la proximité pâle de la lune, que nos dégusterons la surprise renouvelée. Pour quelle écoute ? Sortilèges de la bonté : Nos yeux courbés comme des dos nus. Toi.