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orlando de rudder
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2 avril 2007

"cette femme"...

Tout ce qui suit n'est évidemment que pure fiction (mais où va t-il chercher tout ça? Quelle imagination! Mais là, quand même, il exagère... c'est trop invraisemblable!  C'est pas possible des choses pareilles). Mais, toutefois, cependant; néanmoins:

En admettant quez les faits suivants soient radicalement faux, la seule idée de leur simple possibilité est tout aussi terrible que le pourrait être leur authenticité démontrée et reconnue.

Auguste Villiers de l’Isle-Adam, Contes cruels.

N'est-ce pas? Voici:

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-         Tu n’es plus ma mère !Je ne veux plus jamais te voir !

Le gamin a parlé. Même les gendarmes sont émus. La mère tortionnaire devient comme une pierre…On a mal pour elle. Les gendarmes, eux-mêmes, et ils en ont vu d’autres,  sont impressionnés par le calme, l’autorité de l’enfant qui, du haut de ses douze ans toise, devient une sorte d’autorité, le Commandeur à l’heure de vérité. IL y a quelque chose de sacré dans ce qui arrive, quelque chose qui nous dépasse…

Mon fils. Mon fils battu… Par sa mère.

Leurs regards. Le gamin est devenu un géant. Il est frêle, mais domine. Il est tout ce que l’on bafoue au monde. Il ne se rend pas compte que sa souffrance représente toutes les souffrances des opprimés, des bafoués, des hommes, des femmes qu’on écrase, là, maintenant… Ici, lui. Ce qu’il dit vient des profondeurs, de son ventre, de lui, de loin..

Them, their eyes… On dirait qu’elle a peur. Lui aussi, le père… Celui qui regarde maintenant. Celui qui doit reconstruire. Bâtir. Celui qui devra, même, tenter de réconcilier ceux qui sont là, dans cette gendarmerie, et qui se regardent… Celui qui devra vaincre sa propre rancœur…

Mon fils. Il me regarde. Une sorte de sourire. Petit signe : il sait que je suis là. Il compte sur moi. J’ai appris qu’il disait « mon père viendra me sauver ». Ne pas devenir Zorro. Savoir lui faire comprendre que je ne suis que moi. Son père. Que j’ai aimé sa mère, que…

Moi, le père, qui ai amené son fils à la gendarmerie, après l’avoir entendu dire des choses effroyables ! Il  se sent mal,le père. Comment n’a t-il pas deviné que son ex était si brutale ? Comment a t-il  refusé de voir et de comprendre son fils était maltraité à ce point ? … Il savait qu’elle avait la « main lourde », chose inimaginable dans sa famille à lui. Mais, bon… il parait que « dans certains milieux » c’est « normal »… N’aurait-il  pas été un peu lâche, le père ? On ne le comprenait pas dans ce « certain milieu » ! Il « parlait trop » avec les mômes ! Ici, on cogne d’abord, on gueule ensuite et tout le temps.

Et lui, le père, Moi ! Lui prenant sa distance, cherchant son enfance comme pour en faire un cadeau… se souvenant des balades et des longues conversations avec son père à lui, sa mère, sa grand-mère… Des baffes ? Oui, il a dû en prendre trois ou quatre, pas plus, durant toute son enfance… Ah ! il y a aussi eu la fessée du grand-père… Ici, c’et tous les jours. ET puis il y a les mots. Ca part, comme ça, c’et toujours moche, dénigrant, avilissant mais il paraît que « c’est comme ça »…jamais de compliment, d’encouragement.

Son fils ? Il le voyait peu, c’est vrai. Le droit de visite était parcimonieux.  Avec l’éloignement géographique en plus… Mais c’était si fort à chaque fois.

Et ce fut  horrible de revoir l’ex, si agressive… mais de là à penser qu’elle faisait partie de ce nombre affolant de mères maltraitantes (il ne savait pas, le père,,il a appris depuis qu’il est en jeu !)… Il ne savait pas encore que c’était ce type d’agissement  de chose qui remplit les prisons de femmes. Avec les infanticides, crime féminin par excellence, dit-on  (évidemment : les hommes ont rarement la garde des enfants ! Ils n’ont donc pas le… « loisir » de les maltraiter  comme le font le plus souvent mères et grands-mères! ).

Tout ce qu’on apprend .tout ce qu’on voit aussi de la faiblesse des gens. De celle des femmes qu’on nous présente comme des saintes, des andouilles incapables de nuire. Tout ce que le faux féminisme assène, réduisant les femmes à une image pieuse, à un rôle social aussi aliénant que celui que le machisme inventa.

Eh bien non, Mesdames. Les femmes sont humaines, strictement humaines, capable du meilleur et du pire. Le nier, c'et aussi LES nier! C'et aussi refuser l'égalité et les réduire, les femmes, à un rôle social! On en revient au sexisme! Le féminisme est encore à inventer.Quant à l'égalité...On est loin d'Hubertine Aucler, de MAria Deraismes! Ouii, humaines. PArfis rop.Au,point d'être inhumaines, de de venir des  Médée, des mères chattes dévorant leurs petits comme Chronos, lui aussi....

Comme aussi « cette femme » qu’elle est et que je ne veux pas haïr. Oui, il m’arrive d’avoir envie de la cogner… Ma rage retombe devant sa détresse, sa provocation, son visage fermé… Devant son heure de vérité. Sa culpabilité. Son humanité. Elle, avec son enfance à elle.. Des coups aussi. De violences. « Toi qui fus mon amour ».Hé non, Mesdames, ni sainte, ni putain, ni soumise ni SEULEMENT victime. Mon égale du fond de l’être : humaine. J’ai envie de la battre ? Oui, mais aussi de la prendre dans mes bras, de lui parler, d’essayer de lui explique que la violence n’est pas obligatoire, qu’ele vaut mieux que ses actes… N’importe qui. C’est sûr : cogne serait plus facile. Mais qui serais-je, moi ?

« Cette femme »…Je me l’éloigne. Je lui en veux. Je ne veux pas lui en vouloir ? J’aurais dû.. je en sais pas : j’aurais dû. C’est tout. Et me  revoici tu morcelé.

Mon fils. Il lit dans mes yeux. Il ne comprend pas tout vraiment. IL ne veut pas non plus tout comprendre. Il le dit presque, l’air de rien, à certains moments, en ayant l’air de penser à autre chose. Il est attentif, comme lorsqu’il fait semblant de ne pas m’écouter, faussement concentré sur un jeu à la con, un truc électronique ou un bouquin…IL m’écoute, me répond plus tard, à côté, mais me répond vrai ! 

Ce jour  -là, tut se bouscule : La mère ira peut-être en prison. Le père aura la garde de l’enfant. Ils s’organisent peu à peu. Tous deux sont blessés. L’enfant est sauvé. Encore dur, blessé, mais sauvé. On arrive à rire, à faire la cuisine, à s’engueuler aussi. Mais même là,,il y a de la tendresse…  Changer la vie.

L’enfant. L’adolescent, en fait. IL a mûri. Il montre sa force. Et de la sévérité dans le ton quand il parle de sa mère, le môme, avec ces mots bas de la misogynie ordinaire : salope, pute, pouffiasse… Et ‘entendre dire, connement : « on ne parle pas ainsi de sa mère » !  Comme si, avec  les autres femmes, on pouvait ! … D’abord, on ne parle pas comme ça du tout. « Bordel de merde de mes deux, ça t’écorcherait la gueule de causer correct » ? Rires. Ca ira.

Qui dira l’amour des hommes, la tendresse paternelle qu’on veut ignorer, bafouer, nier ?  On pleure pas, nous, les costauds. Toujours assujettis à un pouvoir illusoire, à devoir prouver des trucs, on ne sait même plus quoi… Se justifier.

IL regarde son fils, plutôt fier de cette autorité, de ce qu’il dit. Mais…Mais il va falloir aussi, petit à petit, lui apprendre à pardonner, à comprendre sa mère. Car elle est sa mère, la cogneuse.  Il va aussi falloir la  comprendre ; lui, et pardonner. Bon, là, ele en a pris plein les gencives. Elle vacille. Tient bon ;minérale, dure. C’est juste. Mais il va falloir que tout s’adoucisse. Pas maintenant, pas « à chaud »,mais il fut déjà y penser…

Oui, « cette femme » (ou n’importe qui dans la même situation) est indigne, déshonorée. Il faut qu’elle le sache. Après les larmes, la honte nécessaire, ele pourra sans doute reconstruire, se reconstruire. Mais cette mécanique du vivant, du « tribunal de la conscience » e nécessaire… Et la justice y aide, lorsqu’elle est sévère, certes, mais laisse des chances. Certains  refusent  la culpabilité de telles personnes, ou d’autres gens aussi gravement agissants.

Ce n’est qu’un manque de respect, une déclaration d’irresponsabilité. Peu d’amour en tout cas ! On n’excuse pas, on ne s’excuse pas, (le social ? bonne excuse méprisante !  Dégueulasse et négation de l’individu, vire  sale truc du genre raciste, de même structure que le racisme : « tu es de la cité, là ? Bon, alors tu es un pauvre délinquant, forcément, victime. T’es incapable d’échapper au déterminisme social ! Négation de l’être ! Mépris ! ) on s’explique, on paye, on n’oublie pas et on renaît pour commencer autre chose, à neuf. Pour reconquérir.

Et ça peut devenir passionnant, exaltant. C’est la saga un peu païenne d’un dépassement nécessaire. Avec l’idée de pardon que le christianisme a récupérée habilement. Seulement là, c’est justice et non charité gnangnan ! C’est tendresse et gratuité, non charité, charité charité : obsession de marché, salades à vendre ! Dur et droit : revivre, redevenir. Il faut être aidé. Sérieusement.  Aimer vachement. Sans concession. Tendrement.

« Cette femme » ? Négation de l’être aussi ! Comment devenir juste ? Et quel morcellement de soi, celui du père. Comprendre, pardonner, vaincre sa propre colère, sa rage, sa violence… Inventer la paix… Ne pas haïr. Se rendre compte qu’en soi-même, quelque chose change aussi.

Mon fils… fort, fragile.

Cette femme … « toi qui fus mon amour ».. enfin, je crois. Je ne veux plus savoir.

« Cette femme »  mérite peut-être la prison. Elle y ira peut-être… Non, il ne le souhaite pas… Pourquoi ? Et lui, sa violence, quand il éprouve une rage contre « cette femme » » ?L si la retenir. Il n’aime pas ça.. .

Un adulte c’est quelqu’un qui a compris ses parents, ses proches et qui leur a pardonné.. Et c’et ce qu’il faut pour le fils mortifié. Pur le fils digne, en colère qui, soudain est devenu si grand. Sa colère est juste. Maintenant il va falloir l’élever, « aller vers le haut » avec lui, le mener vers le haut afin qu’il ne connaisse pas l’animalité répugnante de la haine… Celle qui fait aussi mal à celui qui l’éprouve qu’à son objet. Cet objet soudain déshumanisé. Réduit à sa culpabilité. A tel néant de soi, de lui, de qui le regarde. Morcellement de soi-même…

LE fils, ainsi, enseignera au père une chose juste : tenter de rendre à l’amour son règne humain et vrai. Pardonne, ne pas oublier. Essayer d’éviter que « cette femme » se retrouve en prison, avec les autres cruelles, tortionnaires, criminelles.

Ne pas s’attendrir, certes, mais respecter tout de même cette humanité défaillante. Cette animalité de chat, de bête bouffant ses petits. De saloperie bestiale (les animaux ont une cnscience !)

Trouver au fond de soi ce qu’il faut pour éteindre la colère, celle qui ferait que,,justement, parfis, il la frapperait volontiers, qu’il en a  envie par moments, qu’il y a des pulsions de rage, de cilère sourde en lui…

Mais qui serait-il, lui, s’il se laissait aller à ce qui, justement (injustement !), est indigne de lui.. Lui, le père et qui doit savoir maintenant que ce mot  va plus loin qu’on le croit. Et même que l’exigence insensée que els femmes, en général, et la société a envers les hommes. Par ailleurs présumés tous violens, violeurs, lâches, démissionnaires…

PArdonner . NE pas oublier. Et se pardonner à soi-même aussi, d’éprouver de temps en temps ces montées de révolte, de rage, d ‘envie de cogner… Il la reverra, « dette femme ».IL sera sec, poli. Rien de plus qu’une froideur, une distance. Elle en saura jamais qu’il pense aussi à elle comme à quelqu’un de brisé, de meurtri. Non pas SEULEMENT une victime ! Quel que soit son enfance. Mais à une fautive. A son vrai rôle humain : une coupable à qui il faut pardonner. A un être respondsable et que l’on respecte par la distance même, par la punition éventuelle même.

A qui on n’infligera ni condescendance ni pitié. Juste la considération, qui est un respect. Avec, au fond, un peu d’une tendresse qui demeure. DE compréhension. Mais chut ! Il faut tenir bon, nous deux, le fils, le père : ce qui a été n’a pas lieu d’avoir été. Avoir aimé « cette femme » n’excuse rien. E puis, atntion, « nus deux » ! Ca dit exister, mais pas dans le genre « papa et fiston contre le reste du monde », deux Calimero dans le même œuf, fusionnels, obsidionaux !  « viens, mon fils, soyons foutrement  poliorcétiques » Ben oui, le père c’est aussi le langage ! Et les mots à expliquer ! « La mère donne la vie, le père met au monde ».(Il est là pour briser, le bougre, cette foutue dyade néfaste qui enferme l’enfant et la mère, les enchaîne l’autre à l’une: « mon fils dit la mère, il n’y a que moi qui le comprend ».. là, c’est foutu. LA mère avec !

Honneur, dignité, respect… Le père se rend juste compte que ce sont des prénoms de l’amour. Et c’est son fils qui vient de le lui enseigner… L’enfant meurtri. L’enfant qui recommence à rire. L’enfant qui,,enfin, se gave de chocolat ! L’enfant qui n’est plus insomniaque ni somnambule. L’enfant qui peut rester assis sans s’agite, qui peut enfin écoute, qui ne se recule pas quand on l’approche, qui se détend, qui raconte des blagues idiotes et fait chier à monopoliser l’ordinateur pour ses jeux à la con. L’enfant qui demande des sous pour offrir une rose à sa petit amie, une beauté ravageuse de douze ans…

L’enfant.

Et le père. Moi…

Moi, le dernier : mes parents sont morts, je suis l’ancêtre, le patriarche. LA mort du père, il y a trois ans, « l’invention de la solitude » (il me manque, là, vraiment).Oui, je suis seul, moi, seul pour mon fils. Il n’est pas seul, lui. JE suis là ;Mais pas seulement. Même sa mère est la présence, celle qu’il faut, quand même. Celle que je ne dois pas détester. J’ai aimé « cette femme »… désirée. Elle m’est tellement étrangère aujourd’hui. Du moins je le ressens. Je dois vouloir le ressentir. Je peux me remémorer son corps, ses seins, tout ça. (« Ca » ? Hi ! Hi !), des gestes, des câlins… Des trucs. Des érotiqueries gouleyantes. De réjouissantes cochoncetés. Du genre : va z-y donc ! Et youpi !

Mais, dans  ma mémoire,  ça n’a plus l’air vrai… Moins vrai que si je pense à d’autres choses analogues avec une autre femme. Les souvenirs se révoltent, ces cons.

« Cette femme »… Mai qu’est-ce que je vais foutre avec cette connasse de merde ? C’est la dernière des salopes,. Non : pas la dernière. Peut-être pas une salope. Peut-être pas… Qui suis-je pour juger ?

« Cette femme ». Un paquet de souffrance à l’enfance à la con. Pratique, l’enfance à la n pur faire chier tout le monde. Mais quand même…

« Cette femme »…

Un jour je retrouverai son prénom. Je le dirai sans avoir peur. C’est tellement curieux : je connais une autre femme, l’épouse d’un ami,  ayant le même prénom. Et ça n’a rien à voir ! JE peux le dire ! Lui parler. JE en pense même plus à l’autre… à

« Cette femme »… Oui, c’est moche comme appellation, « cette femme ».J’ai tort. Mais il faut bien que je me protège, moi aussi. Je dois tenir bon. Et si je m’attendris à son propos… Allons, calme et droit ! Que ma joie demeure ! Etre un peu vache empêche de devenir vraiment méchant. Vaincre sa violence, celle qui est en chacun de nous. Sans l’orgueil et le mensonge de ceux qui osent se dire « non violents » ! Car nul ne peut le savoir s’il n’a vécu de situation extrême ! Vantardise ! La révolte, la trouille irraisonnées, irraisonnables rendent violents ! Marre des hâbleurs ! Des prétentieux !

« Cette femme » ? Quelle première pierre ? Où suis-je, moi, avec ma rancoeur, ma violence que je violente ? Mon éventuelle brutalité que je tabasse en moi-même ? Merde, elle est trop con, aussi ! C’est nul de cogner notre fils ! C’est dégueulasse, mais aussi stupide ! Admettre ça ?

Moi, vieux, fatigué, Abraham de sous-préfecture… Moi, qui doit fonder Ur et Jérimadeth, l’avenir en transmettant ce que j’ai reçu. Tant d’amour, Maman, Papa…

Moi, seul.Moi qui découvre tout, tout ce qu’il y a à faire, à être. Et mon fils me regarde, poings sur les hanches. En position de reproche. Là, il ne m’appelle pas « mon gros nounours », ce petit effronté, cet insolent. Il dit :

-          Tu sais, Papa, tu n’es pas assez sévère… 

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Commentaires
A
le hasard me ramène ici oui vraiment c'est fort ce texte , si vécu si tout , tout y est emèlé pour le meilleur et pour le pire parfois quand la vie se bouscule mais l'essentiel est là la souffrance , le désir de vie , la nécessité de grandir , la tragédie d'être séparé car je ressents ça , comment être responsable "contre" quelqu'un , quand on ne peut pas trancher comme salomon , quand le fils est fait des deux , de la colère , de la violence , des mots etc .. comme vous le dite , quand le fils devra s'arranger de toute cette réalité emmèlée et le père ne peut déja plus rejoindre , l(autre , celle qui est dans le corps du fils quelque part .. . c'est la vie qui pousse biscornue comme un tronc vrillé et corné , l'écorce en plis sur la chair douce sur la sève qui canalise vers les branches qui pèle mèle s'enhardissent dans toutes les directions comme un vacarme qui dentelle le ciel , contradictoires , tant bien que mal , se bourgeonent et s'enfeuillent , en font un éblouissement finallement quand il n'y a plus qu'arbre dans le bleu , le gris et la terre
N
un direct de la droite et un autre sous le menton. ouf.<br /> <br /> mister orlando, you put this moment to mute
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