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orlando de rudder
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8 mars 2007

Douze heures vingt-deux.

On ne saurait pas ; Pas à douze heurs vingt-deux.  On ne saurait pas apercevoir l’absence. Elle est silencieuse.  Nos corps furent des  plaines

L’absence ne me dit rien  .Mais elle n’est pas muette. Il y a du jour dedans. Demain, on vivra dans la brume. C’est  écrit. Comme un poisson d’avril sur le dos de la nuit.

L’absence, en tout début d’après-midi  se tait quand on veut bien. Autrement, quand on  la célèbre, elle demeure sourde. Mais on se met parfois à  hurler comme un torrent.  Voici resplendir l’heure déchirée, l'haleine paradoxale : la vraie chaleur du jour ! A douze heurs vingt-deux !

L’expansion du cœur gros vient  haïr le silence.  Il le traduit en longues spirales d’amertumes. En scolioses de pétales de fleurs d’amour séchées.  Vivement la nuit, l’ombre ! Mais ça ne vient guère ! Pas à douze heures vingt-deux. 

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