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orlando de rudder
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8 mars 2007

Baudrillard, la jeunesse à la seb... ET la vie consciente!

LA mort de Baudrillard me touche profondément.En même temps, elle prend des résonances fort profondes. Par rapport à  mon article "la jeunesse se lon totoseb", la soumission à la marchandise, la vraie vie ilbérale au jour le jour pourrissant les enfants dans l'intimité de la pratique quotidienne.Le manque  d'amour de parents, même.Tout était à peu près dit par baudrillard, qui responsabilisait ceux qui on tant de plaisir à se plaindre, à se mettre en position de souffrir,à le dire à  échouer.

De plus, il y a eu le travail de Baudrillard sur Peter Weiss. Ce qui, évidement m' a relié à celui de ma fllle sur le même Weiss. Comme s'il y avait, dans le refus non délibéré, mais vécu, voulu, des rappots humains que "la jeunesse selon totoseb "sous-entend une propension à se diriger vers les mêmes résistances radicales à tou ce qui empêche l'mour, la création.Et qui transforme en objets, en outils de la propagande, pour elle-même, en elle-même.  Un façon d'ête là, par rapport au "système des objets" que Baudrillard a si bien décri. En faisant très mal aux pouacres. LEur dévoilant leur propre réification.Montrant, qu'hélas, il n'y avait pas que les femme à être objets dans ce monde libéral.Et que l'enfant, devenant enjeu, se retrouvait cible des annonceurs et victimes de des propres parents: la période fut celle de l'enfant "marché et marchandise", des épouvantables conflits après les séparations des couples parentaux, chacun se coinçant dans son rôle,l'enfant "marché-marchandise" devenant enjeu...  Et ne pouvant que chercher le réconfort dans la toxicomanie du sucre, en attendant , éventuellement, le autres... Le sucre qui rend violent, qui est la demande d'affection refusée.. Ce fut ce temps, que regrette totoseb, le ratage s'accentuant, tandis que les maltraitances et les infanticides augmentaient jusqu'à la situation actuelle: L'enfant enjeu-objet devenant bouc émissaire comme il l'avait déjà été quand on le laissait bouffer trop de sucre et se vautrer devant la télé. Sans vrai de vrai discours. Et dans l'évolution actuelle de la famille, lieu des familiarités,de l'irespect, des engueulades, voire de la haine. Enjeu, objet, et abandonné au sein même du groupe des siens. Avec l'identitaire en oriflamme.. "Nous, on n'a pas besoin d'identité, puisqu'on est nous-mêmes! On vit nos apprtenances!" ..On choisit, on élit.On veut. On en veut.

Pendant ce temps, d'autres gens, d'autres familles vivient avec leurs enfants, sans engueulades,ou très rares, sans conflits dans une simple communion. Des gens aux voix douces, non habituées à gueuler plus fort qu'une télé constamment allumée. Une aute isn du monde. Laquelle existe depuis le fond des âges dans les milieux simples, comme dans les autres quand, la solidarité était inévitable, comme dans le monde paysan solide (il y a l'autre), les sociétés de chasse et de pêche,  et la bougeoisie éclairée (les "bobos" de l'époque").

LChez nous, tadition d'artisans et d'ariste, de musiciens,d e comédiens, de fauchés, de tapissiers;, éducation se faisait "dans la foulée" et, si l'on pouvait regarder les conneries à la télé, on s'intéressait aux  textes enseignés à l'école, on en parlait avec les parents, (ah!les Fables de la Fontaine avec grand-mère comme dans la grande salle des fermes du monde paysan que 'jai aussi connu!) voire on achetait le livre,on le lisait en entier. LE théâtre, appris à l'école? Eh bien on achetait une cassette du Bourgeois gentilhomme, on la regardait ensemble et on en parlait, tranquille,parce que la culture, c'est comme le pain quotidien, craquant, chaud, doux...  Humain. Que cette culture soit lettrée ou non! Et son refus, c'est le manque d'amour, le monde même que regrette Totoseb, le monde de la déshumanisation, de la déshominisation industrielle que Baudillard décela il y a belle lurette. Tandis que Debord dénonçait la Société du spectacle, montrant la réifiction générale sous un autre angle que Baudillard, mais  complémentaire et mesurant, lui aussi, la catastrophe. Et les sentiments devenant négoce, au même titre que l'agiotage bancaire ou le commerce libéral...

OLe bourgeois, écrivit Goblot dans La Barrière et le Niveau, (on le trouve intégralement sur le net! Ouvrage fondamental) c'est celui qui donne une bonne éducation à ses enfants. Mais quelle bourgeoisie? Celle de la "vie d'artiste", avec les promblèmes financiers sous-entendus, ceux que le monde du travail n'imagine même pas... Bobo, oui, bourgeois, comme les Lumières, Condorcet et tout ça...  et bohème comme les Tziganes.Avec le même amour des enfants ne se distinguant pas de la vie quotidienne que les gens du voyage. Dans le cas particulier de ma famille, il y avaitle théâtre et, peut-être la pensée confuse des vieilles troupes itinétantes...

Oui:  le partage culturel, les poèmes lus à haute voix n'empêchait pas les chansons à la mode et la "culture télé" comme les musiques insuffisantes... et surtout, un respect d'évidence, qui n'et même pas conscient... En sachant qu'il y a du vrai dans le vieil adage d'éducateurs: un enfant qui ne se sent  pas bien à l'école ne se sent pas bien chez lui...

Cette "éducation"...(en fait il s'agit de vivre ensemble, solidairement!) n'est pas seulement le fait d'une ceraine bourgeoisie. En dehors des tziganes et d'une grande parie des mondes précaires,paysans par exemple, c'est celui de l'artisanat, de "l'aristocratie ouvrière" dot je suis aussi issu, avec son dési un peu pesant de perfection: le monde des ébénistes,menusiers, laqueurs, tapissiers, des M.OF, comme ma grand-mère paternelle, des compagnons du devoir.L'humilité excluant la modestie: on est humble devant le bois, la matière, l'uvrage (om parle rarement de "travail": ouvrage, vrge, besogne..oeuvre à la rigueur)on et fier davir créé unbeau meuble. C'est la manière anciennne, certes, mais ancrée de vivre ensemble.Elle est parfois pesante.MAis on n'a pas trouvé mieux. Elle vient du fonds des âges, d'avant que le monde du fric ne sépare les générations pour créer divers marcher. Avant l'invention de l'adolescence qui fait s'éterniser le stade oralo esclave pour la plus grande joie des marchands. Avant les divisions sociales farouches fondées sur les pratiques consomatrices plus que sur les calsses elles-mêmes. Avant la réification, aussi, de la nature, enjeu trouble, malsain d'un étrange marché politico-philosophico-affectif...

Oui, la mort de Baudirllard,le rebelle, l'inacceptable, l'empêcheur de penser en roron, celui qu fait mal me ramène à l'enfance de ma fille, de mes nièces, de leurs copains et copines, des autres enfants de l'école publique de la rue de Belzunze...etc..LEs parents qu ne marchaient pas vraimetn dans la combine conformiste. ET je me dis qu'elle est belle,la coincidence entre Baudrillar travaillant sur Peter Weiss et ma fille, lui succédant, avec une étude profonde,un scénario et, bien évidemment, la pensée de la révolte, de la résistance que Weiss, comme Baudrillard illustrait.On trouve une partie du travail de ma fille sur Weiss je ne sais plus où ur le net: il suffit de taper "léonie de rudder" sur google..Et tout ça n'empêchait pas, pour les initiés genre Seb, qu'il y ait eu des calembours dans le genre: "le nouveau nom de rudder, c'est twix"! On connaisait tout ça,mais plus encore: fromage ET dessert.  A, en plus des barres chocolatées dont on n'avait pas besoin de limiter la consommation, on pratiquait, sans même s'en rendre compte, l'éducation du goût. Le passage du sucré à l'amer, l'évolution vers l'âge adulte gustatif, le non-régressif allait de soi. Le "tout-sucre" s'effaçant progressivement pu laisser place au début de la gastonomie... Sans passage obligatoire par le "céréalo-bio". que lemonde rural refuse depuis longtemps, car il évoque la misère passée, enfin passée... .. Et c'est encore une autre histoire!

La vie! Une certaine profondeu,une profondeur certaine!

Et le refus de la complaisance!

Tendresse... Authenticité.

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