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orlando de rudder
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1 mars 2007

Tu as parlé.

parlé

Tu as parlé. J’ai entendu. Le cœur battant.  Le coeur à nu, comme mes yeux… Avec ton sourire, là, soleil..

Tu sais, chaque parole peut devenir une  route. Oui : un chemin pour nous deux. Chacune de tes paroles, aussi, peut engager les yeux. Mes yeux nus. Comme mon cœur. Après des mots comme ceux que tu as dits, mon regard s’est fait prompt. Cette parole ourdie dans ta voix crue est devenue mon histoire. La tienne. L’étoile du jour.

Ma réponse maladroite ne valait pas mes yeux. Toujours nus. Ils auraient voulu t’ envelopper comme la couette de plumes. Ils auraient aimé devenir douillets, édredons joufflus. Se faire chaleur de peau dans l’intense cosy des tendresses oubliées.   Renaissantes. Maintenant.

Le jour blanc, par les carreaux faisait flèche de tout bois.  Tu devins la cible de la lumière. La clarté s’installa, comme une paroi, nous coupant du monde. Nous séparant de l’heure.  Malgré les grands arbres qu’on voit par la fenêtre, les grands arbres, danseurs tranquilles, sous le souffle frisquet d’une saison à venir.

La fallu que le temps réapparaisse. Je t’ai prise dans mes bras. Je t’ai parlé, avec ma voix de tentative. L’espace  vibrant de mars vint à nous contenir. Jusqu’à l’effacement, aveuglant, évident de toute chose autour. Et nous avons entendu le vent, dehors. Il nous a dit tout ce qu’on peut raconter  dans l’ultime...

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