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orlando de rudder
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8 février 2007

Nature vraie, la guerilla: Quand l'Histoire balbutie

Alain Gestin (liens)  m'a fait connaître ce livre: Quand l'Histoire balbutie, d' Eric-Charles Dégoute (Editions Amalthée)

Un livre à lire... Il parle de... nous tous!

Etre dans le système...

Ecouter les oiseaux. Ils prévienent, avertissent. Vivre dans la nature, en vraie situation animale. En vraie trouille animale. En violence animale... Tuer.

Etre dans le système? Forcément se soumettre à certains rythmes inhumains. Faire comme le bêtes. Survivre! LA vraie écologie? Peut-être! Subir l'enironnement. N'agir qu'à coup sûr. Avoir peur...

Se terrer. Tuer. Parfois même en jouir comme certains animaux. Se cacher. Attendre. Guetter. Communier dans l'histoire éternelle du monde! Vivre en contraite d'espace, de temps, de faim... Etre de pleine nature, en pleine nature...Hésiter à dormir.Il le faut cependant. Tuer...

De Spartacus à Giap, de Guevara aux T'ai Ping, des Mulélistes au FLN... , Sandino, Zapatta... et l'ombre de Robin des Bois.. Le réel de la nature. Avec Sun Tzu, avec les Chouans, avec Sandino ou Tito. avec le Viet Minh, Wingate, Jugurtha, Ben Laden, les Klephtes, les Comitadjis, Mao Zedong, Os Cangaceiros, Durutti, le Général Hugo, Clausewitz , Tacfarinas et les Espagnols défiant Napoléon... Makhno, Satko...

Avec l'hisoire du monde et l'état de nature retrouver pour le combatre, pour dire "plus jamais ça" en préparant, sans le savoir peut-être pire encore... De gauche ou de droite, les voici, résistants ou criminels, tous aussi héroïques dans le don de soi... Terroristes, maquisards, partisans, francs-tireurs... LA vraie nature.§Ce que l'homme a cru vaincre: l'esprit animal, voire la qpiritualité animale, faite de trouille, de cruauté. MAis l'humain, qui, espère que ça cessera. En vain. Mais il y va. Va t-on comprendre ce qui nous dégoûte "viscéralement"? Et pourquoi ça nous dégoûte? Notre bonté n'est prfois que la trouille de soi-même.Parfois?

Il faut lire cette condition naturelle d'abord sans parti-pris! Il y a lamort,les meurtres,les massacres, les tortures,les saloperies habituelles...Il faut lire ce livre sans se poser la question du juste,mais en essayant de comprendre la condition humaine, écartelée entre la bête et le ciel,parmi les arbres et toutes les hostilités. Comprendre... Il est tellement jouissif de s'indigner. Alors que nul ne sait ce qu'il ferait en situation...

Comprendre, se comprendre,peut-être, en ce temps de condamnations sordides. Qu'avons-nous fit de noptre violence, nous qui la nions? Trop comode de jouer à Gandhi, le confortable, tandis que les Hindouistes massacrent... Tandis que les Musulmans le leur rendent bien. ... Trop facile de se croire à part... De dire "les communistes,les fascistes,les Musulmans, les terroristes".Trop facile aussi de les "mettre tous ds le même sac".. ou non! CAr le meurtre, le viol, la haine, c'est en nous.C'est de nature. Et c'est le combat constant. On croit que jamais on ne serait capable de... Et pourtant! Tel moine rayonnant de bonté, de spiritualité a torturé sius l'inquisition ou massacré les paysan qui ne pyaient pas les fermages à son monastère zen...  Et le paysan s'est révolté: guérilla! LEs pauvres meurtris sont féroces!

Et ce brave type, gentil voisin, souriant, aimable qui, autrefois,mais on ne le sit pas,  crevait les foies en hurlant de joie mauvaise dans unmaquis oublié?

Et, quand on a côtoyé tout ceci, la fin de la splendeur de l'humain, le retour aux sources vives de la nature en vrai, on sait bien que c'est en chacun et que le plus pacifistes dans certaines conditions est capable de tout. Ne jamais se croire à l'abri.C'est ce que rappelle un témoin de ce genre d'horreurs:

Ce comportement est enfoui, pas si profondément, en chacun de nous. Les récits simplifiés des génocides permettent d’établir une distance entre nous et leurs auteurs. Ils sont si horribles que nous ne pouvons nous imaginer faisant la même chose. Mais si vous prenez en compte la pression terrible sous laquelle les gens assassinent, alors, leur humanité s’impose automatiquement à vous et cela devient effrayant. Vous êtes obligé de vous projeter dans ces situations précises et de vous dire « qu’aurais-je fait » ?. Parfois, la réponse n’est pas encourageante.[.

Alison Des Forges de l’Human Right Watch, citée par Sandra Jordan,  « Jeunesse perdue du Salvador »,The Observer, repris par Courrier International, 20-26 février 2003.

Sans compter les civilisations, presques toutes, qui se glorifiaient des grands massacres commis avec trophées et fêtes coupées,yeux arachés,mains coupées en bouquets comme chez les guerriers bouddhistes de Chine, de l'Ancien Tibet.. MAis comme en tant d'endroits!

...On doit comprendre. On ne le veut pas.On veut se cacher la réalité, notre réalité. On se gargarise de non-violence.Facile quand la guerre n'est pas là et que la haine nous épargne. Prodige de l'Occident friqué! La non-violence est bien bourgeoise... Sport aimable de nantis cultivés...

Ce n'est pas pour les pauvres, les affreux, sales et méchants, les vrais, ceux qui puent, ceux qui tuent comme des loups, des hyènes... Comme la nature elle-même!

Prenez donc un bon bol d'air pur dans la nature! Lisez le livre d'Eric-Charles Dégoute! Pensez à vous, pensez-vous...

Seuls les egos costauds résistent, et pas toujours!

Qui n'a jamais dû défendre sa peau, cogner pour ne pas crever, qui n'a jamais senti monter en lui la haine ignobe et salvatrice (hé oui! J'y peux rien!) succédant à la trouille  abjecte et qui pue ne peut rien comprendre à tout ça!

Amalthée? c'est une chèvre, la nourrice d'un enfant que son père voulait tuer!

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