10 janvier 2007
Navet trop cuit 2 : couleur en moins.
Chair d'opaline molle, inoffensive méduse, le navet bien trop cuit, dépeuplé de sa teinte, de son blanc supportable n’est pas si lamentable : c’et le cœur blanchi par un âge de chaleur ! Il n’et point betterave, cœur sanglant qui s’affirme. Il nous manque des pluies, puisque je vous en parle ! Ce navet décoloré n’attend que du cruel ! Il suffit de si peu pour que l’écrabouillassent les gens, n’importe qui, le quidam, la patronne, le gendarme, ou l’ivrogne ! A qui ressemble t-il, ce navet bien trop cuit ? Ceci est une question ! Escagassante, peut-être. On s’en fout car : j’ai dit !
Publicité
Publicité
Commentaires
S