Arbitraires!

Quel serait ce lieu à nul autre pareil d'où l'on pourrrait décider telle ou telle équivalence entre les règnes; où il y aurait un point de vue que l'humain considérerait comme extérieur au sien? Quelle et cette étrange négation du fait humain qui voudrait le dépasser au nom d'on ne sait quelle transcendance "autre" qu'humaine? Quel est ce flou à la fois mystique et compromettant? Et quelles alarmes! L' "ailleurs" de la position du savoir est en nous. On ne peut pas faire autrement.

Quelle est cette nature pompeuse et freluquette en vrai toc d'ombre se reflétant dans un miroir faussé? Tout un discours nous la présente avec une gâce d'escamoteur! ET le boniment s'articule, fit d'esbrouffe tandis que l'important n'est pas ce qui est dit. Mais ce qu'on tait!

Pourquoi tant de manques, de non-dits, de conclusions assénées et de sciences rabotées aux mesures des idéaux les plus bassement faussés par un langage idoine et taillé sur mesure!

Quelle est cette primauté de l'émotion qui condamne l'autre à un statut d'infériorité? Celui qui a du sentiment sans sentimentalité? Et quelle est cette émotion, enjeu de "performances affectives" sans cesse renouvelées et qui permettent une autosatisfaction de replâtrage?

Quels sont ces luxes sans opulence au clinquant pâle de bijoux faux?

Beaucoup meurent de faim. D'autres n'ont plus d'appétit.