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orlando de rudder
orlando de rudder
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17 décembre 2006

Beim spatzieren.

Deviendrais-je le héros de ma propre vie, ou bien sera-t-elle occupée par quelque autre ?

Charles Dickens, David Copperfield.

Ainsi le citoyen de sa vie habituelle

Promène avec soin son quant-à-soi tranquille.

Il a connu jadis de l’amour maternel.

Et vu le jour venu astiquant les heures

D’une journée ou d’une autre où la vie se passe.

Et sa vie pour cela porte toujours un sens et

Ses durées s’appliquent toujours 

A l’ exploration de la faux, celle qui tranchera

La bonne vieille herbe repue de tout son temps passé.

En auteur du moment, le voici arpentant

A  belles enjambées sa légèreté qu’il doit

A ce qu’il ignore de lui-même ou de tout.

Quand les heures sont propres la journée se fait belle.

Il ne sera jamais un élément du sol

Il s’évade, son pas léger s’amuse et les orteils s’épatent.

Il ne sait pas pourquoi et d'ailleurs il s'en fout!

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Commentaires
P
Votre, enfin, notre ami G.M.C. donne dans le “frimas-rimas”, le “poème-congelé”, bref, nez qui coule et fuite de rimes ... allez-y voir c’est délicieux, mais n’oubliez pas vos kleenex !<br /> <br /> Et puisque c'est ici le lieu, donnons donc, nous aussi, dans le "rimoir" givré minimaliste. <br /> <br /> Frimas, lamas et falbalas <br /> <br /> Sur bord de la patinoire<br /> si noire<br /> J’écris un doux épithalame<br /> à lame<br /> La fiancée se réfrigère<br /> légère <br /> Et le sybarite s’égare<br /> ah ! gare !<br /> <br /> Ah oui ! Vivement le printemps<br /> d’antan<br /> Qu’il revienne ainsi qu‘un satyre,<br /> s’étire ! <br /> Exsudons les vieux pardessus<br /> moussus<br /> Sous notre surplis d’aigrefin <br /> enfin ! <br /> <br /> GMCARÊME
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