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orlando de rudder
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24 novembre 2006

" La nature ne sait pas ce qu'elle fait": Gourmont, précurseur...

1906!  l'époque ou la pensée de la nature se durcissait, devenait totalitaire malgré quelques avancées lulmineuses, il fallait oser penser, parmer comme Rémy de Gourmont entre autres hommes libres. L'idée de nature supérieure, parfaite opposée à l'homme n'était pas tout à fait nouvelle.  Mais elle servait ldéjà 'anti-humanisme avec les fous furieux de régimes, d'alimentation saine, de végétarisme mysticoïde et de diététique. DEs être possédés du "démon de la pureté"  comme Bircher, Kellog et Ohsawa(qui chercha des justification insensées à sa "macrobiotique" criminelle chez les Grecs et les Romains) ainsi que ladémence théosophique (qu'Hitler côtoya autant que Gandhi) le naturisme bas de plafond promulguèrent une philosophie à géométrie variable tout d'alliant avec tout ce qu'il pouvait y avoir de plus réactionnaire: religions orientales (que les pauvres combattaient en Orient, Chine, JApon, Inde parce qu'elles  les étouffaient d'une manière encore pire que notre inquisition!), darwinisme social, etc. ET bien entendu, le racisme, l'idée de "races" a-scientifiquee et foutrement écolo.  Dès lors, on parla de races inférieures, puis "impures", parasitaires que le darwinisme social permettait d'asservir ou d'éliminer! CAr le racisme se voulait "naturel" et continue souvent ainsi! Il y a de fortes chances qu'il revienne bientôt vraiment sous une autre forme et sous label bio! Demain? Un peu plus tard?

Si le rêveur Georges Marsh inventait le concept d'environnement, il n'en opposait pas moins l'homme à ce qui existe d'autre et les Shoenichen de tout poil commençaient déjà à préparer l'hitlérisme, avec sa composante naturaliste forte. Il s'agit ni plus ni moins que de la fondation de l'écologie. Et déjà,,on pensait que le monde allait finir, abîmé par l'homme! MAis comme seil l'humain peut être juge d "l'état de nature", tout ceci est faussé à la base: personne ne peut parler au nom de la nature! Le faire, c'est déjà tromper ls autres et la notion d'écosystème n'a aucune valeur particuière particuière: il n'y a pas de point ce vue extérieur pur juger de ette construction intellectuellle. IL s'agit dnc d'un refus d'être soi au monde, dans le monde, d'un exil volontaire artificiele et d'une démision...

Ce fatras idéologique totalitaire et pré-nazi savait, comme aujourd'hui,,bien se vendre et atirer quelques douox dingues et quelques personnes sincères. Ces idéologies devenues post-nazi et tentant de s'éloigner de leur réelle mentalité ne pourront que trouver une nouvelle forme de totalitarisme. Il est aujourd'hui déjà là, pu isidieux, sous la forme,pourtnt habituelel de la modification des gestes quotidiens et de la phobie obsessionnelle de la souillure jointe à une célébration des déchets récupérables!

IL y a aussi la science. Ce qui sera faux bientôt. L'expérience le montre et l'épistémologie suit. Tant et tant de scientifiques prévoyant la fin du monde pour la semaine suivante comme on le fait presque aujourd'hui. Toute cette science est devenue aussi caduque que la plupart de nos certitude actuelles et ctastrophistes: il suffit d'attende! Mais aujourd'hui, l'écologie gomme à nouveau sa mentlité profonde.Elle se veut "acceptable", comme toutes les pensées sectaires et ce n'est que petit à petit qu'ele se radicalisera pour créer l' "Homme Nouveau" dans le "Meilleur des Mondes" En 1906, elle avançait à visage découvert et à participé à tous ls pouvoirs désatreux.. Il est à craindre qu'elle devienne un jour LE pouvoir. Car elle peut tout justifie et atteint une unanimité dont rêverait n'importe quel dictateur de République bananière! ET l'unanimité, quand elle est aussi  dénuée de sens critique,  a, hélas aussi fait ses preuves... Il est déjà terriblement mal vu de mettre en doute n'importe quel point des affirmations écologistes, les "prouvées scientifiquement" (jusqu'à quand?) comme les carabistouilles rellement répétées par une PROPAGANDe efficace qu'eles ne peuvent même plus être mises en doute! Le mélange de vrai et de faux, le passage de l'idéologique à la science, puis du mysticisme à l'émotion selon les nécessité de l'argumentation est le signe absolu de la pensée sectaire! Et la forme des discours crie leur inanité,leur volonté partisane...

En1906, un autre sentiment de la nature, moins bourgeois, mais tout aussi anti-capitaliste (encore que l'écologie devient toujours fondamentalement libérale, voire Keynesienne sous Hitler en s'alliant tranquillement avec les industriels. Ce que Kellog avait encore mieux fait en le devenant!) accompagnait , avançant parallèlement,  les luttes sociales. MAis souvent, il flirtait avec les idéologies écasantes du mysticisme écolo...Ce qui a beaucoup nui. Ce qui a donné les résultats que nous connaissons.;Ce qui menace aujourd'hui... Car l'uin ds grands enjeux de la pensée écologiste est d'évacuer el social, de classer les gens en riches et pauvres. Mais sans faire de "politique", parce que ça, vaiment, c'est dégoûtant! Il a donc fallu bien du courage - Il n'en manquait pas- à Rémy de Gourmont pour écrire ce qui suit:

Le dogme de l'infaillibilité de la nature semble, comme tous les dogmes, bien compromis, et l'on peut compter que d'ici peu d'années, il sera complètement ruiné. Il n'y a de certain qu'une chose, c'est qu'il y a, présidant à la vie, un certain principe d'activité dont nous constatons les effets et dont nous vantons l'intelligence, quand ces effets sont harmoniques. Et comme les effets harmoniques sont les seuls qui parviennent à notre connaissance, nous croyons que la nature est un principe d'harmonie. C'est que, seules, les créations harmoniques peuvent vivre et dès qu'elle vivent nous les faisons entrer dans le plan de l'harmonie universelle. Tout animal, par exemple, ou dernier protozoaire au vertébré supérieur, est tenu de renouveler constamment sa substance, autrement dit de manger et d'excréter les déchets que viennent remplacer de nouvelles nourritures soumises à la même élaboration. Il aura donc une bouche, plus ou moins perfectionnée selon les espèces, un tube digestif, plus ou moins spécialisé, et quand une espèce mange avec sa bouche, quand elle digère et s'assimile, il semble que la nature n'ait plus rien à faire touchant ces différents organes, dont le fonctionnement nécessaire est très satisfaisant. Si, comme on l'a dit et comme cela a paru évident, la nature avait un plan, elle s'arrêterait à ce moment et passerait à l'élaboration d'une autre espèce. Mais l'activité de la nature ne peut pas s'arrêter et ce plan, qui n'est que dans notre esprit, ne borne pas ses actes.

ET encore:

La nature ne sait pas ce qu'elle fait. Elle agit dans tous les sens, au hasard, et ce n'est sans doute que par une vieille habitude de raisonnement que je me sens porté à généraliser une tendance régressive. Si elle diminue ici la longueur des os du squelette, là elle les allonge ; tout cela au petit bonheur, au hasard. Nous appelons utile ce qui a réussi à s'adapter à la vie, mais le point de comparaison nous manque, ce qui n'a pas réussi à s'adapter à la vie, n'existant pas. Les cornes des taureaux, disons-nous, leur sont très utiles : soit, elles sont du moins un fait. Mais c'est aussi un fait que parfois elles ont poussé à l'envers, perforé le crane et arrêté net l'essor d'une espèce. On voit cela et d'autres choses encore dans l'étude des espèces antédiluviennes. Il a survécu plusieurs espèces de cerfs pourvus d'une ramure énorme, pesante, encombrante, qui semble un obstacle, bien plus qu'un adjuvant, à l'être qui la porte, dans son adaptation. De quoi sert au renne la magnificence de ses bois ? Il y eut des rennes ou des cerfs disparus pour lesquels ces bois ont été une cause mort. La nature, dans son besoin aveugle d'activité, les avait pourvus d'une ramure tellement lourde que leur tête a fléchi sous le poids. Ils sont morts, accablés, incapables de se défendre ; on en retrouva quelques fragments dans les terrains anciens. Beaucoup d'espèces ont ainsi péri par un défaut d'organisation et c'est la meilleure explication de la disparition des faunes préhistoriques, si monstrueuses. Evidemment le diplodocus était une erreur, disons une bêtise, une folie. C'est déjà beau qu'il ait vécu un instant, c'est-à-dire quelques milliers d'années. Il ne pouvait se perpétuer indéfiniment. La nature n'a pas une telle suite dans les idées. Ce qui nous fait croire à une parfaite stabilité de la nature, c'est la lenteur de l'évolution et l'intervalle immense qu'il y a entre ses grandes manifestations, alors que notre vie n'est qu'un moment dans la marche du temps. Mais rien n'est jamais fini. Tout recommence ou tout continue.

L'article complet se trouve  sur:

http://www.remydegourmont.org/de_rg/autres_ecrits/revues/depechedetoulouse/natureinfaillible.htm

Il nous manque un Orwell pour illuster les dangers d'un "meilleur des mondes" tel que risque de le promouvoir une certaine idée de la nature qui fait l'unanimité, ou presque. Si elle domine, ce sera pire que tout ce que nous avons pu connaître! Heureusement, il reste encore des gens qui aiment la nature comme elle est, qui ne la sacralisent pas, ne la transforment pas mentalement, idéologiquement en capital ou en patrimoine, ni même en "environnement"  et qui ne s'inquiètent pas délicieusement d'une façon perverse en dénigrant tout ce qui est humain. On les méprise.On ne les persécute pas encore. Mais...

Résistance!

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Commentaires
O
Hulot contre Gourmont! Toute l'écologie est là! La pensée molle facho et dangereuse contre ce qui avance! La fausse nature taillée sur mesure et le réel, plus complexe et moins complaisant! LE faux contre le vrai!
P
Tu m'donnes des envies d'aller lire De Gourmont. J'espère qu'on le trouve plus facilement que Ganz. Il a raison le bougre ! Chassez le naturel, il revient à vélo. Tout n'est pas faux cela dit dans les propos des écolos, mais derrière ça remugle sec. Comme Al Gore qui nous parle réchauffement de la planète - sauf que là j'ai un peu froid …- pour conclure que le seul moyen de s'en sortir, c'est par l'économie de marché. Comme si ce n'était pas précisément ça qui nous foutait dedans … D'ailleurs les écolos sont nuls en politique. Donc, pas de projet réel pour ce qui sort de leur domaine. Et même ça, ils le merdent. Au fait, Hulot, les hélicos, ça pollue pas l'atmosphère ?
P
Oui, mais c'est pas fair-play de citer des gens intelligents quand on nous assomme quotidiennement de propos d'imbéciles... Vous citez de Gourmont on nous parle Hulot...
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