Non solum: "sed"... sed: etiamque!
Ayant métier de trop challoir,
Je faux souvent au juste fur
D'une humorale pertinence
Pour m'ébaudir assez ou prou.
Azur et glauque cerclent la nef
De Tristesse, la trop avide
Et si ma chère est impavide
Mon coeur alarmé se marrit!
Séant parfois sur la cathèdre
J'ourdis des chimères paniques.
Et le plateau de la romaine
S'alourdit de pensées morelles!
Chaillant de jour comme de nuit,
Sans nul souci de trop douloir,
Chaque hui ne m’est guère amitieux
Ores derechef m'accablera.
Alouvi par les heures lentes
Tristesse s'affute la denture,
Rien ne faut à Désespérance
Tout s'accole à Déconfiture!
Tout ce qui est soule me bailler
Vulgarité de meretrice;
foutre la poisse amatinée
de deuil mesquin, carabiné!
Navrance au coeur, je réceptionne
L'offrande sale de la vie blette
Et j'en subis sans recouvrance
Don guerredon et dix de der !
Il importa que je souffrisse
Et que l’itération se bisse
Puis recommence à me férir
Jusqu'à ce jour de me mourir!
Ainsi sera-ce sûr , en attendant
que doulance parfinera
Se purléchant à fort déduit
Chacun de ses moults retours!
Parmi le souci de gésir
Près ce chevet mélancolique,
Aucun jour ou aucune nuit
Je cuide déduire un tantinet.
Avec de sades remembrances.
Je faux hélas à toute liesse :
Gravidement mémoire me fiert
De souvenirs sans allégresse.
Et durement j’ois sotto-voce
La parlure de ma grièche morale.
Oui j’ai métier de trop chaloir
Et rien ne saurait m’aaiser !