29 juillet 2006
Entrecôte garnie.
Voici des portes et des bœufs, des choses du monde, des vieux pneus, une prairie, une catastrophe. Et puis des fleurs, et puis des gens…
J’aurais voulu mourir d’abord pour avoir ce que cela fait et vendre ce souvenir injuste, ce privilège à prix d’or pur.
A ne pas choisir ça naissance on peut se faire beaucoup de tort. Ca nous gêne un peu dans ce monde avec ses portes, ses boeufs gentils dans les prairies et les vieux pneus dont on se fout sauf qu’on sait les récupérer.
Dans le présent, je vous la fuite, il est passé dès qu’on y pense. Les vieux pneus donnent de la lumière quand on les brûle mais ça pue trop, évidement. J’ai mangé du bœuf trop gentil, la viande tendre m’a réjoui, être vivant, ça se promène entre délice et catastrophe.
Avec de l’or j’aurais pu faire je ne sais quoi dans la prairie, quelque chose qui ferait rager les gens, les ennemis de la beauté. J’aime bien digérer la viande, c’est long c’est doux comme un grand bœuf ça donne des siestes abondantes et la vie s’en va comme elle veut.
J’ai choisi l’heure de mon réveil et puis j’ai refermé la porte, changé les roues de mon carrosse avec des pneus qui sont plutôt quatre. Le bœuf a bouffé la prairie avec les fleurs sans barguigner. Les choses du monde sont innombrable et ce soir je suis un peu seul, mourir demanderait du temps.
J’ai trop choisi mon existence, ça fait des jaloux tout le temps les heures passent sans offense : le présent est trop négligent. Que les fleurs aillent se faire foute, ouvrons els porte à grands battants, j’aime les pailles et les poutres : les gens ne sont jamais contents
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