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orlando de rudder
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11 juillet 2006

LA violence résout tout (2).

PAtrice Houseau, qui me fait grand honneur sur son "Blog littéraire" a cité cette phrase d'un militaire inepte: "la violence résout tout"! Révoltante, elle mérite qu'on s'y attarde! Et qu'on sache que les tueurs, les soldats sanguinaires, les vileurs immondes sont parfois des époux affectueux, de bon pères et se montrent charitables... ET qu'ils sont à peu près tous zamidézanimos! et assez souvent, comem les tueurs en série, végétariens (d'autres sont cannibales! Mais pour MEMES raisons!) .Ce qui n'ôte rien ni aux amis des animaux, ni aux végétariens: simplement, la bonne conscience, c'est pas de la tarte! PArfois cela peut aller jusqu'à la sainteté reconnue, puisque nos bons moines qui torturaient les hérétiques secouraient aussi les malheureux. Et montraient souvent une bonté, une grandeur d'âme admirables. Alors, qu'en est-il de la violence? Voici un élément interessant: Ce comportement est enfoui, pas si profondément, en chacun de nous. Les récits simplifiés des génocides permettent d’établir une distance entre nous et leurs auteurs. Ils sont si horribles que nous ne pouvons nous imaginer faisant la même chose. Mais si vous prenez en compte la pression terrible sous laquelle les gens assassinent, alors, leur humanité s’impose automatiquement à vous et cela devient effrayant. Vous êtes obligé de vous projeter dans ces situations précises et de vous dire « qu’aurais-je fait » ?. Parfois, la réponse n’est pas encourageante. Alison Des Forges de l’Human Right Watch, in Peter Landesman, « Pauline Nyiramasuhuko, la barbarie au féminin », New York Times review, repris dans Courrier International, du 14 au 20 novembre 2002. J'ai pu voir, rien qu'en réponse à mes articles, la réaction parfois monstrueuse de certains correspondants qui se disent, par ailelurs, non-violents... il suffit d'aller se balader sur un site de végétariens pour voir, fort souvent, gicler la haine comme le pus d'un furoncle bien mûr... Et, quand on voit le succès du foot (qui n'est même plus un sport,mais une manière d'être et de penser asservie à ue idéologie floue, mais .. interessante et qui ratisse large.Un "fait social total"... Ce qui est le plus dangreux...) , cette déshumanisation, on est bien obligé de se dire qu'une propagande bien menée, avec beaucoup de fric, peut transformer le peuple en foule, le public en masse et les mener à n'importe quoi! Il suffit d'un savoir-faire, de beaucoup de fric: l'histoire le prouve. Peut-on sérieusement penser que le "nazi de base", le petit fonctionnaire ou le paysan étaent réellement des monstres sanguinaires? Non, il y avait là de braves types, des femmes bien, manipulés habilement ou convaincus par une très efficace propagande. Qui peut être sûr qu'il n'aurait pas suivi ce genre d'idéologie? Le foot, eh oui, noius montre qu'on peut y convaincre: Ce n'est pas aussi grave, mais c'est du même ordre... Et d'ailleurs, le foot a toujours plu aux régimes "forts"! C'est "bon à penser", comme disait Jacques Le Goff! Pauline Nyiramasuhuko est une génocidaire. Mais comme c'était en Afrique,et parce que c'est une femme (ancienne ministe de la famille!!!! ), elle est moins célèbre que Milosevic! Deux poids, deux mesures et ce désintérêt, voire ce mépris quasoment sarkosiste ( "nous n'avons pas besoin de l'Afrique"!!!!!) pour l'Afrique commence à devenir vraiment nuisible! L'Afrique, c'est aussi notre avenir! C'est ce que nous sommes aussi, par une très longue et douloureuse histoire!
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Commentaires
P
Les footeux n'ont aucun humour et une grande propension à la violence. L'Italie ayant gagné la finale de balle au pied, mon père dit au bistrotier "annulez mon steack frites, mettez moi à la place un plat de spaghetti et une bouteille de chianti". Malgré ses 86 ans, il a failli se faire lyncher. Il est plus facile d'être résistant tant qu'on n'a pas le flingue sur la tempe. Feu mon beau père disait ça, et il avait le droit de le dire, lui qui s'était échappé d'un train de la mort. Dans l'absolu, chacun résiste, mais effectivement, avec la pression, tout devient beaucoup plus flou et l'on peut basculer dans l'horreur absolue, une horreur qui nous ferait fuir si nous l'évoquions. Il est passionnant à ce titre de lire ce grand livre glaçant qu'est "La Reine de la Nuit" de Marc Behm, l'ascension d'une femme ambitieuse qui, dans l'Allemagne nazie, finit par se retrouver directrice de camp de concentration. Beaucoup de rescapés des camps ne sont pas ou mal entendus lorsqu'ils affirment que dans les gardiens des camps, tous n'étaient pas des ordures. La soif de pouvoir, de reconnaissance, le déni de soi, le miroir déformant que vous renvoient les autres peuvent engendrer bien des drames et des absurdités. On pourra lire aussi "Les agneaux du Seigneur" de Yasmina Khadra, qui montre comment un être très affectueux, mais un peu décalé,soigneusement manipulé, peut devenir le pire des tortionnaires.Pascal Perrot aka Poetic Gladiator
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