Economie poétique

La poésie est une manière particulière de penser, à savoir une pensée par images ; cette manière apporte une certaine économie des forces mentales, une « sensation d’une légèreté relative », et le sentiment esthétique n’est qu’un reflet de cette économie. Victor Chklovski, Théorie de la littérature, 1965. Une économie d'efficacité, d'ailleurs. L'économie de la banalité: Dire "il pleut et je fais la gueule", on écrit "il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville"... C'est la magie primaire de la poésie, la toute élementaire.C'est déjà une économie. La piésie peut s'écrire lentement: elle pense vite! Elme condense même dans la forme.En prose comme en vers: "dérimer" un poème comem o l'a fait auMoyen äge quand on a cru que "le vers ment, la prose dit la vérité" lemontre assez bien: la prose est plus longue, plus laborieuse... Le vers danse! et puis, on a trouvé des formes de prose qui swinguent... L'économie tient encore au rythme, et c'est l'équilibre interne.... Une économie dans tous les sens et littéralement!

Comments

[zmerliamel]

Bravo! c'est un peu court mais je suis dans l'économie a minima...
Amel
Bravo, pour dire j'adhère aux abricots secs, c'est gorgé de vitamines... mais il eiste aussi une variété d'abricots secs humides, qui fondent dans le palais délabré ou pas...y a pas à dire on en revient toujours à la fontaine tu boiras de mon abricot même desséché par le grand luminaire...