A propos des manuscrits de Stendhal, de Genoble,etc...

LEs manuscrits! J'ai passé tant de temps à en consulter à la bibliothèque nationale (lavraie), tout en haut!Que ce soit Valéry ou des codice médiévaux (jamais autographes), ce fut une des plus grandes joies dde ma vie... Etre là, consulter une page écrite par Hugo, àcîté d'un érudit qui lit un papyrus copte et avec un autre, de l'autre cîté qui se plonge dans un sonnet de Mallarmé écrit de sa main...Le bonheur! Restent les villes! Stendhal a dit pis que pendre de Grenoble! Peut-être seait-il fou de rage que cette ville honnie (moi, j'aime bien Genoble... mais je ne sui pas Stendhal!)lui consacre quoi que ce soit! Rimbaud abhorrait Charleville (moi, j'aime, mais je ne suis pas Rimbaud) et son lycée! Il ne supporterait sas doute pas de savoir qu'il porte maintenant son nom! quant aux lycées Paul Verlaine... quand on siat le goût d ce dernier pour certain jeune garçon... C'est assez amusant! VErlaine serait aujourd'hui en prison et taxé de pédophilie et personne n'aurait l'idée de donner son nom à un lycée! Je crois que ces célébrations sont aussi un manque de respect... Cela dit, je m'en fous!Je célèbre en lisant et en buvant une gueuze après à l'estaminet du coin de la rue qui tourne! ET ça, Stendhal, Rimbaud et Verlaine aimeaient bien! Ils avaient raison! Surtout par ce temps!

Comments

[zitre]

Vive le coin de la rue qui tourne ! Il y a longtemps que les avenues Aristide Briand ou Jean Jaurès qui rendent nos banlieues impraticables et inidentifiables me sortent par les yeux ! J'ai rien contre ces messieurs, fort honorables au demeurant, mais je crois qu'il faudrait se limiter à donner leur nom à des stades, des lycées et des écoles. Et encore. Mais les rues, nom de Dieu, ils ont leur nom presque de toute éternité.
A Paris : rue du Pont-aux-Choux, place de l'Etoile, c'est-il pas plus mignon que rue de Turenne, place du Général de Gaulle ?
Tout près de chez moi, il y a un collège François Truffaut ; je préférerais Collège des Baisers Volés.
Pour comprendre l'étendue du conformisme bénissant qui préside à la dénomination des rues, il faut lire le topo général que les frères Lazare, consciencieux agents administratifs de la ville de Paris sous Louis-Philippe et Napoléon III, ont collé en introduction à leur remarquable dictionnaire des rues de Paris (le premier, jamais égalé !) :
"L'Autorité supérieure et l'Administration municipale, interprétant noblement la reconnaissance publique, ont décoré un grand nombre de nos rues des noms de nos plus belles illustrations militaires, scientifiques et littéraires" car il était bien nécessaire de remédier au véritable scandale qu'étaient les noms de rues ; en effet, remarquent-ils "Dans les anciens temps, les rues de Paris portaient pour la plupart des dénominations bizarres, insignifiantes ou ordurières, telles que : rue de la Poulaillerie, Trousse-Vache, de la Charonnerie, du Pet-au-Diable,du Cul-du-Pet, du Trou Bernard, Merderel,Poil-C..., Tire-V..., Trace-Put..." Admirons la pudeur dans la transcription de ces noms, mais notons tout de même que, bien que souvent orduriers, ils sont au contraire fort signifiants quand on sait ce qu'était ou plutôt ce que n'était pas l'entretien de la voirie au Moyen-Age ! Personnellement, je trouve aussi que Godot-de-Maurois est moins clair que Trace Pute. Enfin, chacun son goût.