Moi, le même...

Quand je serai chien, je ne mordrai pas les arbres.Y a pas de raison! Le vieux Lizeau refuse l'équitation: "on ne joue pas avec la nourriture". Je vais cueillir des feuilles de frêne.L'ennui, c'est que je n'ai pas de dame-jeanne pour faire de la frénette. J'aime aussi le kwas. C'est l'heure du thé, sauf au soleil. Tant pis. Je n'ai plus de Pu-Ehr. MA soeur me fait la gueule. Elle a tort. Pourquoi peut-on ne plus aimer un jour? Sauf qu'on aime toujours, même quand on veut haïr. A moins d'être un autre, mais c'est plus rare qu'on ne le croit. J'ai vu des gens qui regardaient la comète de Haley à la télévision: j'étais dehors. D'ailleurs, je n'avais pas de maison. Comme Orlando de Médicis, j'ai vécu dehors. MAis moi, je ne lai pas fait exprès. Aussi, je ne suis pas un saint comme lui. Heureux temps, n'est-ce pas, quand les saints ne foutaient rien? Oui, c'est une question. Je ne me suis jamais emmerdé à Séville. Nulle part ailleurs non plus. A Djerba, j'avais ramené un fille dans ma suite d'hôtel. Etrange vie, n'est-ce pas, le vagabond qui trouve du boulot, qui loge luxueusement près d'Oumt Souk et qui, rvenu chez lui se retouve à la rue? Cette fille était ronde. Le mascara faisiat briller ses yeux.Le vin comme le khôl. LEs étymologies sont bien souvent sagaces. Elle a mangé des fruits, de beaux fruits qui trônaient dans la corbeille. Même avec une putain, il y a de beaux instants. Je le savais déjà, ça ne m'étonna pas. J'espère qu'elle va bien dans son séjour lointain et que les flamands roses éclairent son regard. Tibarine et boukha: ça vous beurre le ventre. je garde le désir d'être moi. Moi; le même. Et sosie de mon ombre. D'ailleurs il va pleuvoir: ce sera pour demain.