22 avril 2006
Cotard !
Pour délurer des envies plus hautaines,
j'ai bradé mes désirs surproduisants,
Captivé d’yeux eux-mêmes regardant
Ce que donnent les nuits carrément souveraines !
D’angles vifs en blessures, quadratures et haines,
On en devient statue, alors, obscurément
On vit de ne pas vivre immobile, croyant
Qu’on n’est plus de ce monde, même s’il nous ressent
Voire:devant un jour des miroirs étendus,
Du ciel et de l’amour que l’on croyait perdu,
Egaré seulement dans un vieux pantalon,
Dans la poche de gauche, mon cœur fait d’amertume,
De me taire en pleurant a trouvé sa coutume
Sans bouger, sans parole, sans rire et sans façons.
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