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orlando de rudder
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16 avril 2006

Anthropologie historique, histoire, théologie

Mon article "égorgement" du 6 avril a reçu le message habituel des demi-habile!!! Citant internet et "une thèse" à propos de ma mention, en pasant de l'un des sens du mot "shibboleth"!!! C'est-à-dire sans fondement, sans connaissance ds problèmes de lecture d'un tel mot, ni de l'histoire de son interprétation. Sans référence à aucune source et sans penser à l'extension de sens inhérente à un tel hapax: le thème de la fécondité jour à plein et, si l'on explore bien les sources anciennes (pères du désert, entre autres je ne sais plus aujourd'hui car j'ai étudié tout ça il y a bien longtemps, mais je peux retrouver dès que mes livres seront déballés) et les commentaires théologiques (les fameuses "sommes" du XIIeet XIIIes) on vera la dynamique anagogique de tels thème et leur importance. De plus, il y a, évidemment, sur un tel passage, ses milliers et des milliers de pages d'études hébraïques, catholiques, protestantes, évoquant bien d'autres sens Dire que le sens de schibboleth puisse seulement être " épi u cours d'eau", etc, 'est déjà grave: ça ne PEUT pas seulement être ça. LE passage à "ce qui s'écoule d'une femme" ou ce qui la suit est bien attesté et rejoint le thème de la fécondité (de la traîne aussi) renforcé par la dérive "épi" et la navigation fréquente vers le sang menstruel, le sang de vie en relation avec el sang de mort, celui de l'égorgement, ce qui est lié au sacrifice d'Abraham, au rire d'Isaac (puisque c'est le sens, entre autres, de son nom) et mis en rapport avec, dans le même épisode, la fille de Jephté... Et là, c'est le sang d'une femme, d'une vierge, une fécondité qui n'aura pas lieu (j'abrège, on ne va pas passer la nuit là-dessus, et c'est facile d'en savoir plus en fouillant un peu sur le net... ). La fille de Jephté? Tuée? Tiens tiens... Et l'on peut en arriver au "racisme" (là, c'est vraiment anachronique,j'emploie ce mot un peu vite, pour une coimpréhension rapide. Ca demandrait un développement) signifiant que ceux qui sont nés de cette femme (symbolique) là ne "proviennent pas de la même source que nous", donc "parlent mal" et ne prononcent pas bien "schibboleth", ne mangent pas comme nous (quel pain venant de quel épi?) et méritent que l'on répande leur sang. Car le mot "cours d'eau", fleuve, etc, ce qui délimite la frontièree et qui ne doit pas être franchi se dit bien autrement dans le même épisode, ce qui est tout aussi symbolique, d'autant plus qu'il ne s'agit pas de n'importe quel fleuve... Etonnant, non? Au lieu d'aller piocher rapidement sur le net, on lit un peu plus, on regarde plusieurs commentaires voire plusieurs thèses et l'on ,ne se livre pas à une stricte affirmation de soi en contestant à tort, puisque sans arguments, ni méthode, ni référence et sans plaisir vrai... Cette histoire de la fille de Jéphté mérite mieux, car elle est fondamentale! Pour débuter, déjà, je conseille le livre de base qui permet une bonne lecture de ce genre de choses: LEs Structures anthorpologiques de l'imaginaire de Gilbert Durand... avec la bibliographie, on a les qutres ouvrages nécessaires, quiqu'il doit y en avoir de plus récents. Dans ma thèse, déjà lointaine, il y a, au pasage un bon résumé, m'a t-on dit, de la lecture selon les quatre sens, littéral, allégorique, analogique et anagogique sans lesquels on ne peut absolument rien comprendre à ce type d'épisodes.. C'est assez fâcheux, sur le net, que l'on doive subir, encore et toujours, les contestation systématiques de gens qui N'ONT PAS TROUVé sur le net l'information complète (car les sens que je donne y sont AUSSI!) et passent à côté des choses avec un attitude défensive au lieu de lire d'abord, d' "intégrer" et de contester, si besoin est après avoir bien digéré ne serait-ce que l'information!!!! C'est tellement pasionnant! La culture, l'érudition est une gourmandise, une nourriture, une construction de soi.Pas un truc pour briller ou pour avoir raison... Il faut y trouver le plaisir no pas de jeter un oeil sur internet, mais d'approfondir ne serait-ce qu'un peu... Apprendre le plisir poétique de l'élan vers la connaissance, l'opposé de la compétition, le constructif, le mot de passe, le schibboleth permetant de passer "de l'autre côté" par rapport aux stériles affirmation de soi et autres révisionnismes. ET ce genre de travail, sur "schibboleth " en particulier demande des techniques de recherche, des méthode, la lecture de manuels... C'est tellement juteux, bon, friand, gourmand, succulent, glouleyant!!!! D'autre part, et surtout aujourd'hui ou le "master" a remplacé le vrai travail, on peut ne pas se contenter des thèses, (il en est de stupides parce qu'on a baissé démagogiquement le niveau universitaire) et savoir que, oute la mienne, j'en ai rédigé un certain nombre comme "nègre", en me marant, en semant des petits farces genre accrostiches et, par malice, ue ou deux fausse référence à la Pérec totalement inventée: ça passe toujours! Ca manque de Schibboleth!!!
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