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orlando de rudder
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13 avril 2006

Tous morts.

Tous morts. Les vieux jours. Le regret n’est pas mien. C’est celui du temps même. Je n’en possède rien. Ce passé juge. Ce qu’il fut. pas même moi. Il trace d’étranges lignes au creux de quelques mains, pas plus sales que les autres. Ce ne sont que des rides en avance. Jours hachés du passé, jours de chair émincée, jours d’épices rançis, d’encore et de pourquoi et de tout juste et mais. Journées, étranges femmes, avec leurs chapeaux d’heures et ces gants de nuit chienne, de soir loup comme des masques. Elégantes... elles... Elles ont trop. Elles ont toutes... Elles veulent. Elles disent. Elles n’existent plus. Elles cherchent à l’école vingt-quatre heures demoiselles, en prévision, on ne sait jamais.Qui peut être sûr du lendemain? Soyons économiques. Accumulons un peu. Ca s’engrosse comme des rentes. C’est déjà du prévu. C’est ce qui intéresse. Qui donc m’agiotera? Volonté, évidences. J’ai vu quelques déesses et leurs carrefours. Des années chasseresses. Pas de siècles abattus. Un malheur indemne? Moi aussi. Il est certrain que tout ce jour n’ pas un âme aussi vieille que... Je ne sais plus quand. La mémoire est brutale. Le temps s’enrhume. Ca râcle. Chigne. Rechigne. Nifle. Re. Jours. Passé. Jours. Tous morts.
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