7 avril 2006
Francophones méprisants
L'obsession obsidionale, le purisme, le racisme fréquent d'une certaine bourgeoisie francophone anti-immigrée au Québec ne peut qu'entraîner les réactions de rejet que l'on observe actuellement enves la langue française. N'étnt plus perçue par les nuveaux arrivant comme ue langue populaire appartenant à ue minorité menacée par la domination anglophone, le français est devenu le symbole d'une arrogance raciste pour certains. Elle représente, pour d'autre un élitisme hors de propos. Evidemment, les commissions du français-gargarisme s'insurgent sans vouloir comprende les raisons de ce rejet qui ne put que s'amplifier si le racisme et l'arrogance spectaculaire de certains cotinue de donner ue image antipathique du français. HEureusement, plus clairs, plus sérieux, plus proches des gens et d'une vraie culture, certains résistent et, sans purisme, servent le français dans des milieux immigrés, souvent francophones au départ! Car le paradoxe est là: des francophones en arrivent à faire que d 'autres francophones rejettent el français! Ce sont les mêmes qui critiquaient le joual et tout langage populaire!
Bravo, les puristes!!!! Lisez donc ce qu'on trouve sur les actus msn:
Au Québec, les enfants d'immigrés préfèrent parler anglais
02-04 17:41:18 Au Québec, les enfants d'immigrés adoptent trois fois plus la langue anglaise que française, selon une étude menée par l'institut officiel Statistique Canada, dont le quotidien québécois La Presse dévoile la teneur dans son édition de dimanche.
Cette situation prévaut en dépit du fait que ces derniers ont, depuis le milieu des années 70, l'obligation de fréquenter l'école française au primaire et au secondaire.
"Je me serais attendu à un partage moitié-moitié entre l'anglais et le français" a affirmé à La Presse Marc Termotte, un démographe expert des questions linguistiques.
Selon lui, les immigrants "ne savent pas sur quel pied danser" en raison de la présence de deux langues dominantes, un phénomène qui prévaut surtout dans la région de Montréal, où s'établit la majorité des nouveaux arrivants et où vit presque la moitié des quelques 7 millions d'habitants du Québec.
La population de la province est francophone à environ 80%, tout en comptant 10% d'anglophones et 10% de gens n'ayant ni le français ou l'anglais comme langue maternelle.
L'enquête de Statistiques Canada porte sur la langue parlée à la maison par les personnes nées au Québec de parents étrangers, une population estimée à 175.000 personnes selon les chiffres de 2002.
La survie du français est une question âprement débattue au Québec depuis la fin des années 60, période où le taux de natalité des francophones, jadis très élevé, a chuté en-dessous du niveau de renouvellement des générations.
A l'époque, la très grande majorité des immigrants vivant dans la province envoyait ses enfants à l'école anglaise.
En 1974 et 1977, le gouvernement québécois a adopté les lois 22 et 101 qui ont forcé ces derniers à fréquenter l'école française, réservant l'école anglaise à la seule minorité anglophone de la province
Cet article donne une vision oficielle des choses, juste, certe, mais incomplète... IL s'agit évidemment de ne pas parler ses raisons de la crise. Il serait plus simple -mais ce texte ne le fait pas, contrairement à tant d'autres- d'incomber le recul du français aux immigrés! C'est le contraire!!!!
L'avenir de la langue française au Québec passe par les immigrés!
LA langue française n'est pas un gargarisme pour la francophonie salonarde officielle!
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