14 mars 2006
Vision d’un magazine servant d’allume-feu.
Non, ces petites lignes ne servent à rien.
Ce chemin ne va pas où je voudrais aller
Bien loin, où tu te rends, souffle réitéré
ou par là, ou par-ci, ce qui va, ce qui vient.
Le feu brûle crépitant, parce qu’il n’est pas chien,
(Un reportage brûle tout au fond du foyer)
Réchauffe sans façon grâce au journal brûlé
Incendiaire de vieux bois (car cet affouage est mien).
Un sang écrit, pareil à d’autres sangs relus
Noircit en se tordant ; l’hiver tue les nouvelles,
Voici que ces jours-là des venaisons cruelles
Rôtiront sur la braise. J’aime ton cœur à cru.
Les repas d’autrefois caracolent, souvenirs !
Cramons ces magazines pleins de meurtre et de cul
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