Que d'aulx! ET saucisse de Toulouse!

Il est, en ce bas monde, de grandes choses toutes simples. Un bonne cocotte en fonte, dont on frotte le fond avec du lard permet quelques ordinaires miracles (un récipient anti adhésif n'est pas mal non plus!!! et la le gras ne sert qu'à parfumer! ). Une saucisse de Toulouse peut émouvoir... Il va se passe quelque chose de grand si... Si l'on marouflede gousses d'ail non épluchées le fond de la cocotte ou d'un autre récipent. Si l'on pose sur cette couche d'aulx de gentilles et roses saucisses de Toulouse. Rien de plus, ni eau, ni gras, ni quoi que ce soit! Et l'on pose sur un disque de terre cuite pour raletir la cuisson sur le poêle à charbon, le poêmle à pot flamand... Ou sur une gazinière précise et bien réglée, vire un feu électique aux lenteurs exactes... Car il ne fais pas que tout ceci attache! On couvre. On attend. Un verre à la main?Pourquoi pas? Les saucisses, dûment piquées, suinteront leur esprit. Ce qui confira l'ail dans ce gras voluptueux.En échange cet ail élèvera son parfum vers la saucisse. Le tout tranquillement, en prenant du bon temps... Et l'on dégustera dans la tranquillité.La saucisse, bien sûr, et l'ail "dans son papier"!!! On saisira une gouss, on la portera en bouche.. on serrera ses dents sur l'extrémité la plus éloignée... Et cette pulpe d'ail nous remplira d'une aise onctueuse... Un Corbières musclé, voire un vin de Collioures, à moins qu'on ne préfère un Carthage bien construit complèteront le tout... Ou une bière, une Charles-Quint, un Carolus seraient assez judicieuses... Une Corsendonck brune? Pourquoi pas? On peut choisir de l'ail fumé d'Arleux. Ou du bon rouge poupin! Des saucisses ardennaises... des crépinettes, des Montbéliard: ce plaisir sans façon varie à l'infini!!!!