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orlando de rudder
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15 janvier 2006

Femmes à l'ombre

Paul Desalmand, l'épatant Paul Desalmand mérite d'être connu! Il faut lire au moins Ecrire est un miracle. Et connaître ainsi la tranquille épiphanie de l'écrivain heureux, de l'artiste qui vit puor ce qu'il aime, de ce qu'il aime et l'a souvent payé cher... LA grâce d'écrire est au sein du labeur... MAis Desalmand ne parle pas que de cela! LE mythe de la Muse est agaçant. LA femme protectrice qui soutient l'artiste cmmence à agacer. On ne peut pas dire que Verlaine soit bien tombé, par exemple: finie avec une fille qui s'appelle Eugénie Boudin est aussi un poème, même si l'autre se nommait Eugénie Krantz... LA muse est trop bête, cela dit. Elle est parfois meilleurs que 'homme qu'elle soutient et exploite parfois. Destin à la con, pour femme déplorablement soumise à de vieux rêves fatigués... Un artisse? Un powaite? Pourquoi pas le Prince Charmant? C'est aussi méprisable, comme rêve inane! Mais il y a pire. Desalmand nous le montre dans ce joli souvenir: Faraud, tout fier de moi –j’étais déjà amateur de citations-, j’ai dégainé une phrase de Gide (qui est en fait de Jules Renard) : A l’ombre de tout grand homme, il y a une femme qui souffre. A quoi vous avez joliment répondu, en me mouchant d’une façon si implacable que je m’en souviens encore quarante ans plus tard : Vous avez tout à fait raison. Mais le véritable drame c’est qu’il y a des millions de femmes qui souffrent à l’ombre d’un imbécile. Paul Desalmand, Ecrire est un miracle, 2003 .
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