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orlando de rudder
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15 janvier 2006

Réquisitoire contre l'ordinaire médiocre et sportif

Réquisitoire contre l'ordinaire médiocre et sportif à partir de quelues phrases que j'aime assez, je dois le dire! Commençons bien l'année Mozart: Ecouter de la musique classique est une tâche péniblissime pour un joueur de football. (Propos tenu par le patron de l'équipe foot Univesitatea Craiova qui a puni ainsi des joueurs insuffisants. Ca m’intéresse, 280, juin 04). Cette barbarie est claire.LE sport a récupéré les gestes des jeux traditionnels, a touot régle pour rendre un fier service d'abord au capitalisme, pios au capitalisme d'état qu'on nomma communisme. Le sport est l'ennemi de la CULTURE physique et de L'EDUCATION physique. Point. C'est tout! Le foot en particulier: Né avec la révolution industrielle, le sport continuellement a accompagné sinon précédé la montée des phénomènes nationaux. Alain Giraudot, Le Monde, in "billet pour le sport de l’an 2000", 27 avril 98. Certains artistes se révoltent contre l'horreur de l'omniprésence du sport après l'avoir aimé: Je fais acte de résistance contre le foot, cette nouvelle maladie patriotique. Autrefois, pour moi, Platini était le Jean-Sébastien Bach du ballon rond. Là, je frise l’overdose. Je vois des ballons partout, même dans mon potage du soir. Paco Ibañez « Vive la mauvaise réputation », interview de Ruth Valentini, Le Nouvel Observateur, n° 1785, 28 janvier, 13 février 1999. D'autre part, le sport génère l'inculture, le refus de "se prendre la tête. L'inculture est aussi la complice des religions: Or, après avoir examiné les choses de plus près, je trouve, et mes Confrères trouvent aussi, que la plus grande partie de ce que nous avons de moins chrétien dans nos paroisses est comprise dans le nombre de ceux qui ont été aux écoles ; et que tout ce qu’il y a de plus simple, de plus innocent, de plus chrétien ne sait ni lire ni écrire. Abbé Réguis, curé de Gap, La voix du pasteur, "Discours familiers d’un curé à ses paroissiens pour tous les dimanches de l’année 1773". In Bernard Groethuysen, Les origines de l’esprit bourgeois en France, 1927 Le sport rend con, agressif, haineux ses spectateurs (du moins les sports "populaires"): Le spectacle du sport n’ a jamais exalté le meilleur d’un être humain. Françoise Giroud, « Le Sale de l’homme », Le Nouvel Observateur, 14 au 20 Juin 2000. Le leurre de l'intégration par le sport a été dénoncé depuis belle lurette aux Etats-Unis, en France par Raphaël Confiant (lire La Savanne aux pétrifications, très beau livre). Et avant d'être misnistre, un écrivain déclarait: En fait, les Noirs et les Arabes ne sont légitimés que grâce au sport. Enlevez-les du sport et essayez d’en trouver « ailleurs ». Y en a t-il a l’assemblée nationale, dans les conseils généraux at régionaux, au journal de vingt heures? Azzouz Begag, cité par F. Potet, « Chercheurs et pratiquants s’interrogent sur l’activité physique en l’an 2000. Le Monde 21 avr. 98 Eh oui, tant qu'ils sont sur le terrain, les immigrés ne dérangent pas l'élite: comme les esclaves gladiateurs, ils plaisent, sont parfois financièrement privilégiés, mais n'accèderoint jamais à un autre ... stade.Ils resteront "à leur place" même s'ils deviennent star! De toute façon, ça se paie cher: Sur cent héroïnomanes ont trouve20 anciens sportifs ( personnes ayant pratiqué un sport durant 3H/jour durant 3 ans). De plus, 25 sur 50 des patients traité par le métadone au centre Nova dona à Paris sont d' anciens sportifs ayant connu drogue après compétition. Source: Psychologies n° 171 Janvier 99. Entre autres sources que je ne retrouve pas sur, par exemple la violence, et la violence conjugale de sportifs. MAois ça doit se voir sur lel net.Pour l'instant, je résume. De toute façon, il faut autoriser le dopage. Il fait partie du sport et de son rôle destructeur de 'lindividu (même dans les sports individuels) : Comment condamner la seule recherche de résulatats « artificiels » alors que l’artifice eszt partout dans l’univers sportif, comme d’aileurs dans l’univers tout court. Georges vigarello, « Le sport dopé », Esprit, n° 249, Janvier 99. Une activité physique est nécessaire.Elle est complémentaire de la lecture, fondatrice de l'équilibre et gifle féroce à la gueule du fascisme. Tous les problèmes sont d'ordre culturels. LA lutte acharnée "anti-intelolos" et anticulturelle est politique et vise à nous rendre esclaves: : Notre visée d’égalité politique serait traversée par l’inégalité, moins par l’inégalité économique que par l’inégalité culturelle, d’ailleurs. C’est le degré d’accès au langage le plus légitime, à certaines connaissances ou à certains raisonnement, bref le capital culturel qui apparaît d’abord en jeu. Ph. Corcuff. « Fragilité sociale de la poltitique », Charlie Hebdo, 3 avril 02. En dehors de ses bienfaits équilibrants supérieurs à toutes les techniques de relaxation, fussent-elles orientales et quasi considérée comme des arts, la culture par la lecture est extraordinairement constructive: Certes, pendant un temps, certaines de vos lectures vous ont paru prioritaires… mais le roman nous enrichit par sa diversité de forme et d’écriture, son appel au rêve et à l’imaginaire, son exotisme, l’introspection qu’il suggère, ses références à des époques passées ou à des cultures nouvelles, ses méandres facétieux, ses clins d’œil au quotidien, ses pirouettes et ses fanfaronnades, son appel à notre intuition et à l’anticipation… Que sais-je encore… Bettina Soulez, L’Art de lire, 2000. A condition que ces lectures soient "gratuites" et majoritairement pour le plaisir, à condition de devenir capable d'éprouver ce plaisir,mecelui d'écouoter de la musique non-marchande, de la musique d'offrande inaccessible aux footballeurs: Entretenir le goût pour ce type d’écrits équivaut à entretenir des capacités intellectuelles parfois peu sollicitées dans la vie active (…) Idem Mais évidemment, dans le milieu de la productivité à tout prix, dont d'ailleurs le sport est le miroir, le plaisir intellectuel, fait de saveur et d'amour est mal considéré: Vous n’avez plus à vous justifier lorsque vous souhaitez lire un roman. Un livre qui sollicite l’imaginaire est aussi constructif pour votre avenir professionnel qu’un livre qui fait appel à la réflexion. Idem Le refus de la culture est une agression personnelle contre chaque être humain.Le sport comme els idéologie de "la santé à tout prix" procède aussi de l'aveuglement des "amis de la nature", c'est la même bien pensance. L'ibsessoin de la victoire rejoint celle de la santé obligatoire,a vec un mépris monstrueux pour les faibles, les malades,e tc. L'idée de "sélection naturelle" n'est pas loin et la nature est souvent invoquée contre les "intellos" (dont beaucoup sont sportif ou ont une activité physique).L'idée de nature est fort malsaine et d'origine fasciste (on en reparlera, de l'écologie d'avant-guerre!!!) : La nature est rude ennemie tandis que la culture permet à l’homme d’agir avec un gain d’effort et de temps. La culture libère le corps de l’esclavage du travail, elle le dispose à la contemplation. Umberto Eco, Comment voyager avec un saumon. LA contemplation, et non la seule méditation des infirmes mystiques! La contemplation qui doit compléter la méditation et la cogitation!!!!Cultiver l’enthousiasme, c'est se cultiver, devenir meilleur. Eviter la névrose sportive et l'enchantement provoqué, culturel, de la nature. LEs idéologies actuelles du sport, de la santé, de la nature ont une histoire qu'on veut oublier. Comme le zen, l'hindouisme en occident, c'étaient les "idées forces" du nazisme. après la Deuxième Guerre mondiale, l'Amérique et le Japon on fiat uneffort énorme pur gommer ce t aspect et ces monstruosités intellectuelles et affectives ont "viré de bord", avec les revendications identitaires. Il a aussi fallu falsifier l'histoire, nous faire perdre la mémoire afin que nous oublions ces faits pour accepter des idéologies dangereuses, présentées sous un aspect tromperu ou truqué. La mémoire? Tiens, comem c'est curieux! C'est l'un des grands problèmes!!! Eh oui, la lecture est le moyent de savoir, de se souvenir et de lutter contre touts ces horreurs: En fait, la meilleure gymnastique de la mémoire, vous êtes en train de la pratiquer : c’est la lecture. Lire, c’est mettre en jeu tout un faisceau de facultés complémentaires : l’attention, la perception visuelle, laq vocalisation, la reconnaissance des mots, la construction d’images mentales, l’organisation des informations… Catherine David, « Cultivez vos neurones », Le Nouvel Observateur, 17-23 Mai 2000. De plus, elle apprend à aimer. A résister à "lenchantement océanique", aux béatitudes confortables genre amidézanimo ou pratiquants de régimes idiots prétendus sains! Mozart n'était pas sportif. il est peut-être mort d'avoir trop boiuffé de côtelettes, pas très fraîches dit-on (c'est une nouvelle thèse) et se portait bien. Je signale que moi, je, moi même, le même que je, qui n'ai pas besoin d'indentité puisque je suis moi-même, ai pratiqué la natation en compétition (il y a fort longtemps), le karaté, la boxe française et me suis balladé à vélo (je ne veux même plus appeler ça cyclotourisme) sur de grandes distances (promenades entre PAris et Toulouse, par exemple, avec arrêt dans tous les bons restaurants du chemin, donc arrêt et digestion, lenteur et allégresse! Art de vivre et non sport!!!) et aussi la randonnée pédestre... ceci pour dire aux éventuels contradicteurs de mauvaise foi que je sais de quoi je parle et que c'est vrai en général. PArce que j'ai vu les projections des ignorants sur ce blog! A mourrir de rire!!!
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Commentaires
P
A la réflexion, ça ne m'étonne pas que Pascal Quignard ait refusé "La Nuit des Barbares" : d'une certaine manière il travaille les mêmes problématiques que certains de tes livres (la mémoire, la langue, la violence et le savoir, la fiction et l'Histoire,...).<br /> Il a peut-être vu en toi un rival potentiel !<br /> <br /> Patrice Houzeau
O
Coucou, Jashugan, bonne année!!!<br /> <br /> Je m'amuse d'un rien, chère jashugan, cher PAtrice, mais Quighnard avant refusé mon premier roman chez gallimard... ET voilà qu'il s'est très bien vendu (sans doute grâce à Pivot! Un apostrophe quand on débute, ça aide)!!! PAscal Quignard avait aussi refusé un autre livre... Lors de notre entretien , il n'a pas mâché ses mots, moi non plus... <br /> <br /> Puis, dans un coqutèle, j'ai parlé à quelqu'un d'autre de chez Gallimard. Devant le succès de mon livre, cette personne (fort connue aussi) m'a dit: "Mais il aurait fallu venir chez nous!!! Vous auriez du m'envoyer ce livre!!! J'ai répondu: "Mais je vous l'ai envoyé"... Hi! hi!PEtit plaisir, un peu mesquin, certes, mais ça fait du bien!!!
P
A propos du dopage, j'ai vu il a quelques mois une interview du père de la "pilule" qui évoquant le dopage se déclarait favorable à une sorte de dopage contrôlé : autrement dit, plutôt que de laisser des dealers et des charlatans empoisonner les sportifs avec des tas de saloperies et étant donné que beaucoup de compétitions dites de haut niveau se font quasiment nécessairement avec des athlètes dopés, il préconisait qu'il y ait tolérance de certains programmes d'administration de produits "dopants" à condition qu'il y ait transparence ! C'est assez audacieux comme point de vue étant donné l'angélisme des "bonnes âmes" qui veulent avoir à la fois et des héros du sport et des hommes parfaitement "sains" (ce qui quand même laisse un drôle de goût dans la bouche ce goût des "surhommes"), assez audacieux et à manier avec précaution (qui contrôlera qui et quoi ? qui contrôlera les contrôleurs ?)mais au moins ce point de vue a le mérite de trancher avec l'hypocrisie ambiante.<br /> <br /> Autre chose : j'ai lu ton dernier commentaire et je ne suis pas d'accord ! je suis certain que et toi et Lucien Suel avez votre place dans le monde de l'édition qui d'ailleurs ne tourne, sauf exception notable, que grâce au "délit de cavalerie" : on publie un livre pour payer le gouffre laissé par le précédent et quand c'est un peu ric et rac, on se fait subventionner ! Donc les éditeurs ont vraiment du mouron à se faire s'ils laissent sur le banc de touche un peu trop d'auteurs de qualité au profit de belles gueules qui font bien à la télé et dans les magazines : elles sont utiles, je sais bien, pour gagner de l'argent et ainsi investir dans de bons livres (il y a donc justement moyen de publier de la "vraie" littérature)mais le problème est qu'au train où vont les choses, internet risque de faire couler les chiffres de vente de certains ouvrages papier dans le même temps que certains s'aviseront qu'un auteur publiant sur le web touche en un temps record un public international et très varié : le jour où , considérant que la répétition d'un message publicitaire se déchiffrant instanément à chaque connexion finit par créer des circuits neuronaux prédisposant le consommateur lambda que nous sommes presque tous à acheter des produits plus ou moins inutiles , les sponsors investiront massivement dans les sites et les blogs, et bien, on commencera à voir des déplacements d'investissements publicitaires de l'édition traditionnelle vers l'édition sur la toile et, à mon avis, seuls les bons auteurs continueront à être achetés sur papier car ils auront alors un public peut-être limité (les "happy few") mais fidèle tandis que le tout-venant passera comme il est venu : l'avenir c'est Pascal Quignard ; Sulitzer est déjà oublié !<br /> Pour le coup, c'est sans doute la mondialisation de l'information qui sauvera les exceptions culturelles ! <br /> Sans compter que les universités nous observent du coin de l'oeil, prudemment mais sûrement et ne manqueront pas de s'intéresser à cette libéralisation sans précédent de l'écriture !<br /> Du reste, Internet a été d'abord une affaire de militaires et d'universitaires !<br /> <br /> Patrice Houzeau<br /> Hondeghem, le 16 janvier 2006
R
Bonsoir, <br /> vous vous souvenez de moi ? (jashugan...)<br /> Pas grave.<br /> J'avais supprimer mon blog et j'en ai recommencé un autre finalement (mais est-ce intéressant?).<br /> Alors, si vous vous ennuyez, vous pouvez toujours vous emmerder un peu plus en visitant mon blog.<br /> Bonne soirée.
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