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orlando de rudder
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10 janvier 2006

LEs enfants d'Outreau

Dès qu'il est question d'enfants, la justice déraille. De plus, la sacralisation des enfants est fort nocive, et avant tout pour eux. L'idée qu'ils ne mentent pas est absurde. C'est d'ailleurs l'une des premières luttes de l'éducation: un enfant menteur est morigéné, à juste titre. Cette sacralisation procède du désir d'enchantement si danghereux, béat et dangereux, permettant de belels performances affective, à l'image des "amis des animaux" ("l'intelligence animale" et "l'orgtueil des hommes" qui se croient supérieurs!!!!!!!!!!) et de certaines mouvances féministes: "ils" ne peuvent pas faire le mal... C'est encore disriminatoire, encore aliénant, encore méprissant.Scoop: les enfants et les femmes sont des êtres humains. Faillibles. Capables du pire comme du meilleur. De toutes les cruautés comme de toutes les grandeurs. D'ailleurs, il suffit d'observer une cour décole pour se rendre compte des horreurs qui s'y déroulent souvent! La méchanceté des enfants fait parfois frémir. Et alors? Le fit de les prendre pour des anges, tous, est encore plus malsain! Et en dit long sur l'auteur de ce discours, hi! hi! Il va, hélas, encore falloir en passer par les excès déplorables pour le montrer. Un des mes amis, qui soigne des enfants atteints de maladies évolutives mortelles, a toujours été choqué de voir des mômes malades, qui connaissent leur sort, se moquer de ceux qui se trouvent à un stade plus avancé qu'eux. Hilares, ils assaillent le moribond en rigolant: "tu vas bientôt y passer"! Ignoble? Non: humain, bêtement humain. Ne parlons pas des gamins assassins qui, parfois se montrent d'une cruauté invraisemblable... Humains... C'est en niant les possibilités d'abjection de l'autre que l'on instaure une discrimination sournoise. LEs femmes ne sont pas violentes, les pauvres chéries! ( en gros: "elles sont bien trop gourdes pour ça", ou trop saintes, ou trop exemplaire et sublimes)... C'est nier l'humanité et se protéger de l'amour. Il est possible que j'aie eu beaucoup de chance d'avoir été élevé par des femmes d'énergie et de grandeur. Qui se sont batttues et ont réalisé, dans leurs vies, des choses exceptionnelles: je connais leur faiblesse au quotidien, et leur force merveilleuse.Je puis les admirer justement. Tout en ne me cacahnt ni leurs défauts, ni leurs abus, ni leurs faiblesses... J'ai échappé à certains préjugés que je constate souvent chez beaucoup de personnes élevées par des femmes (ce qui fait beaucoup!)... Bah, la solution, c'est toujours l'amour. En attendant, il y a de sales mômes dégueulasses qui ont menti. Ca existe. Il y a de fortes chances que leurs vies seront moches. Que même s'ils regrettent, ils bousillent tout autour d'eux. IL faut essayer de les protéger, de les soigner, mais le mal est fait. A jamais... Outreau, ça vous scandalise? Combien y a t-il d'injustices de ce genre maintenant, en ce moment? LEs accustaions de pédophilie semblent régresser: les juges se méfient. MAis combien d'innocents brisés à vie, d'hommes accusés à tort qui se sont suicidés? N'oublions pas le nombre effarant, en Angleterre particulièrement, d'hommes harcelés, agressés, simplement parce qu'ils portaient le même nom qu'un criminel redoutable ou qu'il lui ressemblaient physiquement (parfois très vaguement)... Certains ont changé de nom!!!! La pédophilie est rare, heureusement. Mais elle passionne l'opinion plus qu'avant, elle fascine... Dans les années 60, l'histoire des "ballets roses" ou bleus a révolté, mais elle n'a pas donné lieu à cet intérêt malsain. Ni à cette persécution d'hommes innocents. Moins grave,mais triste: les instituteurs n'osent plus caresser les cheveux d'un enfant. Ils gardent une distance. L'obsession pédophilophilique et sa jouissance perverse dont se régale une certane presse a fait son oeuvre. En attendant, de vrais pédophiles courent toujours: on n'a pas arrêté les bons!!!! Mais ceux dont le statut social,qu'il soit élevé ou misérable, désigne comme cible à tel moment... Ah! c'est pratique, la pédophilie! Ca permet d'accuser son voisin sans risque... Mais si: il commence à y avoir des risques!!!! Bah! de toute façon, ce sont des mecs, n'est-ce pas? alors, ce n'est pas si grave! IL faudra reparler de l'affaire de Bruay en Artois!!! Le notaire forcément coupable, parce que notaire!!!! Il a eu sa vie brisée, a été innocenté, et le vrai assassin, un ouvrier probablement, de l'entourage de la fillette (comme d'habitude: il s'agit souvent d'affaires de milieu) court toujours. Il a peut-être recommencé plus discrètement, qui sait? A cette époque, pour le juge, par Serge July, qui dirigea l'ignoble campagne du jornal Libération, un prolétaire ne puvait pas faire le mal. Et un notaire était forcément ignoble, dégueulasse, parce que bourgeois!!! Toujours la même histoire... présupposés: "les enfants nementent pas", "les femems ne sont pas violentes", les "prolétaires" sont exemplaires, "les bourgeois" sont tous des salauds... Ppour moi, et je le disais à l'époque, l'histoire de Bruay en Artois (qui a dû changer son nom!!! qui est devenues Bruay sur Escaut à cause de ça!) est aussi gave que l'affaire Dreyfus. Et qu'Outreau. A propos, qui se préoccupe d'autres victimes, dont on parle si peu: que deviennent les enfants Dutroux? Quelle sera leur vie? A chacun ses victimes, n'est-ce pas?
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Commentaires
C
Moi ce qui m'inquiète c'est que l'affaire d'Outreau va démolir la parole des enfants réellement victimes (quoique ceux là le sont aussi), qui était déjà bien fragile. Je ne crois pas que la pédophilie soit en baisse, pas plus que l'inceste et le viol. Et pour une affaire d'Outreau, terrible s'il en est, combien d'affaires couvertes par l'omerta? Bien sûr que les accusés vivent un drame dont ils ne se reléveront jamais, parce que l'honneur perdu et qu'il n'y a pas de fumée sans feu ma bonne dame, on connait la chanson.<br /> <br /> La parole de l'enfant, il faut l'entendre, mais il faut aussi raison garder il me semble.<br /> <br /> Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser à Fatima...l'une des fillettes qui prétendaient avoir vu la vierge, avoua des décennies plus tard qu'ils avaient menti. Les enfants mentent, évidemment, mais pas toujours. Il faut savoir démeler le vrai du faux. <br /> <br /> Amitiés
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