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orlando de rudder
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24 décembre 2005

Pourquoi pas, en effet… ?

On s’invente l’origine. La renaissance, pardi ! Opinon raisonnable à deux corps qui transpirent. Vraiment ? Cette sueur nous vernit. Chaque regard est une flamme à nos propres yeux. Ce soir, ça tangue et ça divague.Qui est la terre brûlée ? Ensevelissons-nous dans les nuages ! - Croque-moi la mémoire ! La tienne est trop salée ! - Bah, je n’en ai pas d’autre, il faudra faire avec ! Ondulons à peu près, comme un sol soulevant des carreaux de faïence. Allons chercher en nous l’énergie du profond, de l’en-bas, par-dessous. Pour la dépecer avec de belles dents. Celles qui marquent la peau. - Regarde avec mes yeux : tu vois la perspective ? - C’est un panorama ! L’amour distille en moi une curiosité. Tu la veux carnassière ? Redis-le, afin que je n’oublie pas. Que je sache que nous sommes à nous deux multitude. Ainsi évitons-nous de vivre trop à notre aise. Et de l’inquiétude, sinon gare : des grains d’incertitude, nombreux comme dans le sable. - Siyins donc des rouages en horloge de peau, afin que ça nous grippe ! - Et que le temps cesse ! L’amour n’est pas confort. Pêcher les l'étoiles n’est pas de tout repos. S’il faut aimer, faut être humain. Et devenir encore plus seul en amour car le sens nous trébuche. Fadaises et niaiseries, fleurettes ne sont pas de mise. Si ce n’est pas du crépuscule, ça gesticule en vain. Si la nuit n’est pas noire on aime par mollesse. Et par ouï-dire, un jour, que l’amour, ça se fait. - Tu mes fais mal à l’âme ! - C’est voulu, mon toi-même - Et avec ton esprit ! Il faut avoir peur dans l’émerveillement. N’aimons pas notre amour, aimons nous plus crûment. Ne réjouissons pas nos deux peaux par des amoncellements de roucoulades veules : Il y a ainsi de nombreux religieux persuadés qu’ils croient au dieu qu’il prient. Et c’est la pire erreur. Surtout sur terre, nous deux. - Alors, croque mon cœur, vite ! Sinon, tu vas me tuer. - Et alors ? - Pourquoi pas, en effet… ?
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