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orlando de rudder
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24 novembre 2005

L'horreur au quotidien

L’Horreur quotidienne, la mort de l’amour… Violences… violences conjugales… voici ce qu’on ne savait pas : Jusqu'à maintenant, il était impossible de réfléchir et d'enquêter sérieusement sur ces faits divers, faute de statistiques. Pour la première fois ont été recensés tous les cas de décès liés à des violences conjugales, commises par un conjoint, un concubin ou un ex. Pour la première fois, on dispose, sur un sujet qui souvent prête à polémique faute de définition précise, de chiffres implacables. Le résultat est impressionnant. En France métropolitaine, une femme meurt tous les quatre jours de violences au sein du couple. Et un homme tous les seize jours. 1 décès sur 10 est le fruit de coups portés sans intention de donner la mort. Ces homicides concluent souvent, dans 2 cas sur 3, un cycle de cauchemar conjugal: 1 femme sur 2 subissait déjà des violences, pour 1 homme sur 5. Quant aux meurtriers, ils avaient eux-mêmes essuyé des coups dans le passé: c'est le cas de 1 femme auteur sur 2, et de 1 homme sur 15. L’express.com, mercredi 23 novembre 2005, mis à jour à 12:04 Faits divers : Morts conjugales par Jacqueline Remy Je ne pensais pas qu’il y avait tant d’hommes mourant victimes de violences !!!!!!! Ce n’est pas rien ! Cela dit, toutes ces morts révèlent que bien d’autres violences ont lieu : la mort est plus rare que la violence continue… Voyons la suite de l'article: La moitié de ces violences mortelles ont frappé après 18 heures, et près de 45% en janvier, mai, juin ou octobre. La précarité sociale est un facteur de risque: dans 1 cas sur 4, auteur et victime étaient sans profession et, dans 2 cas sur 3, l'un des conjoints l'était. Moyenne d'âge: entre 41 et 45 ans. La jalousie est un aiguillon majeur dans 22% des cas, comme la drogue (9%), les médicaments (8%) et l'alcool (31%). Plus que les femmes, les hommes tuent dans les affres d'une séparation. Et ils sont plus nombreux à se donner la mort ensuite (23% pour 7% des femmes, L'amour, la tolérance… Il y a du boulot !!! Pourquoi la vie en commun finit-elle si souvent par nous faire détester celui ou celle qu’on a aimé, qu’on est censé aimer encore ? ET, au-delà de ces nombres effroyables, combien d’enfers durables ? Combien de scènes horribles? Combien d'enfants détruits?
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Commentaires
C
Les pauvres hommes...Sauf que l'immense majorité des personnes battues sont des femmes et pas des mâles. Qu'il y ait des mégères cogneuses ça ne m'étonne guère dans notre socièté qui est d'une violence inouÏe à tous points de vue, mais elles ne sont qu'une goutte d'eau dans un océan de sang féminin. <br /> Ce qui est évident c'est que la violence engendre la violence. Il faudrait déjà protéger efficacement les enfants, mais avec des services sociaux aveugles neuf fois sur dix ou/parce que en sous-effectif c'est bien illusoire. L'an dernier dans ma propre famille deux personnes ont sollicité l'aide de la PMI pour un cas de maltraitance il leur a été répondu que ce n'était pas leur problème. Si la maltraitance n'est pas le problème de la protection maternelle et infantile de qui l'est-elle??? <br /> <br /> "les affres" de la séparation se résument bien souvent par une detestable jalousie, qui poussent certains hommes à punir celle qui s'en va en tuant les enfants. Ce ne sont pas des cas isolés malheureusement. <br /> <br /> La violence conjugale est quelque chose de tout à fait ignoble qu'on ne pourra jamais éradiquer, tout au plus peut-on exiger plus de structures, de personnels qualifiés pour accueillir les femmes qui fuient avec leurs enfants un cogneur pour l'empêcher de devenir un assassin.<br /> <br /> Chris
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