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orlando de rudder
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5 novembre 2005

LEs amis de deshimaru

D'accord, ça vient de l'Humanité... mais d'autres journaux en parlent, des journaux de tout bord... Le rôme d eDeshimaru, autrefois, a ressemblé à ce qu'on dit de sa secte aujourd'hui... Rien que du beau monde. Et puis j'en ai marre, cherchez vous mêmes! C'est toujours l'extrême-droite!!! L'essence du zen... ET il y a aussi un certain bruno gollhisch, dont on évite de parler... professuer de japonais, de droit japonais et FN; il a aussi connu Déshimaru... CES GENS SONT DANGEREUX!!!! Plus le discours est sublime, plus la réalité est sordide. Désolé, quand on cherche, on trouve.. voici l'article: Nouveau scandale universitaire à Lyon Le CNRS et des chercheurs français se font-ils financer par un criminel de guerre japonais, lié aux mafias nipponnes, aux sectes Aum et Moon ? Vendredi dernier, Philippe Pelletier chercheur à l’Institut d’Asie orientale (IAO) de l’université Lumière-Lyon 2, a démissionné, estimant qu’il lui " paraît impossible de rester plus longtemps au sein de l’IAO ". Selon lui, l’IAO " a accepté une importante subvention de la Fondation franco-japonaise Sasakawa, qui va transiter par l’Institut des sciences humaines de Lyon. Or, cette fondation, sise à Paris, est la filiale d’une fondation mère japonaise bien connue au Japon pour ses connexions avec l’extrême droite et la maffia yakuza. Elle hérite en cela du parcours de son fondateur, Sasakawa Ryôichi, fasciste déclaré, admirateur de Mussolini, classé criminel de guerre de première catégorie en 1945, libéré par la CIA dans le cadre de la guerre froide ". Le chercheur lyonnais, spécialiste du Japon, rappelle que Sasawaka " a, par la suite, amplifié ses affaires en liaison avec les principales organisations maffieuses, dont le parrain Kodama Yoshio, qui était son ami intime, et grâce au monopole obtenu sur les paris des courses de hors-bord ". Depuis la mort de Sasakawa Ryôichi, en juillet 1995, les affaires " familiales " sont gérées par son fils Yôhei. Activités nombreuses et nébuleuses qui " font régulièrement l’objet au Japon de mises en cause, quant à leur opacité et leur népotisme, ou d’accusations de corruption ", poursuit Philippe Pelletier qui ajoute que " sous des allures humanitaires et culturelles, l’empire Sasawaka pratique l’entrisme au sein de diverses instances, universitaires notamment, pour redorer son blason et étendre son influence ". Malgré nos tentatives, il ne nous a pas été possible de joindre, ce week-end, les protagonistes de cette nouvelle affaire universitaire lyonnaise. Christian Henriot, directeur de l’IAO a cependant rendu publique une " réponse " qui laisse perplexe. Il parle de simple " divergence ", de lettre " au caractère inutilement polémique " et dit ne pas pouvoir accepter " que des choix personnels, aussi honorables soient-ils, soient érigés au rang de critères absolus de la conduite et des choix collectifs de l’Institut ". Sans un mot sur les faits évoqués par Philippe Pelletier. Aucun universitaire spécialiste du Japon ou des criminalités ne peut ignorer la carrière de Sasakawa Ryöichi. Son décès, en 1995, a été répertorié par l’université Paris X-Nanterre en ces termes : " mort du parrain de la pègre et des bonnes ouvres japonaises ". Ryôichi Sasakawa est l’un des rescapés du procès de Tokyo, en mai 1946, qui fut au Japon ce que le procès de Nuremberg fut à l’Europe. Il créa, dès 1931, un parti et une armée privée fasciste forte de 15 000 hommes et disposant de 20 avions de guerre. On lui impute le massacre de milliers de Chinois. Certains chercheurs affirment que, dès cette époque, il fut impliqué dans des trafics d’opium. Condamné, en 1946, à une lourde peine de prison, il fut libéré par la CIA dès 1948. Son parcours est indissociable des services secrets des USA et des activités des yakuzas, les maffias nipponnes. Son nom est évoqué, outre les trafics de drogues, dans la prostitution, les jeux légaux ou clandestins, la pornographie et les prêts usuraires. Il fricote avec la secte du gourou du zen, Taisen Deshimaru, et celle qui commis le terrible attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo, la secte Aum. On le retrouve sans surprise avec son ami Sun Myung Moon, à la tête de diverses ligues anticommunistes. La secte Moon s’est développée avec le soutien de la KCIA, filiale coréenne de la CIA étatsunienne. · aucun moment, Sasakawa n’a rompu avec son passé ultranationaliste. En 1974, il se définissait pour le Time Magazine comme le " fasciste le plus riche de la planète ". Il est l’un des piliers du révisionnisme nippon qui tend à présenter le Japon comme l’innocente victime des vainqueurs de 1945. Ce n’est donc pas dans un but de rédemption que le fasciste Sasakawa a endossé, dans les années soixante, les habits du philanthrope, créateur de multiples " fondations caritatives " et de prix fort bien dotés. Mécène numéro un de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unesco, il a créé un prix Sasakawa pour la santé, une Fondation pour la paix qui distribue des bourses universitaires à Genève ; un prix de l’Unesco pour la paix ; un prix des Nations Unies pour l’environnement et un autre pour la prévention des catastrophes. En coopération avec le " Carter Center ", créé par son ami Jimmy Carter, ancien président des USA, Sasawaka a lancé (avec la CIA ?) un " programme Global " d’ " aides " à douze pays africains. · Paris, la Fondation franco-japonaise Sasakawa multiplie les générosités. Elle subventionne entre autres le musée Guimet, le Festival d’Aix, les midis musicaux du théâtre du Chatelet, et le. CNRS. En octobre 1999, un colloque sur la gestion des crises coorganisé par le CNRS a été financé par la Fondation Sasakawa et par le ministère des Affaires étrangères. Car la base française de l’empire Sasakawa a été reconnue d’utilité publique le 23 mars 1990 ! Le chercheur lyonnais démissionnaire n’a pas accepté que l’IAO cède à la tentation Sasakawa " avec des arguments comme : "il n’y a pas d’argent propre" ". Un cynisme qui éclabousse, une nouvelle fois, les universités lyonnaises impliquées dans des affaires négationnistes à répétition. Mais, cette fois-ci, le scandale dépasse de loin la capitale des Gaules. Serge Garde
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