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orlando de rudder
orlando de rudder
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29 août 2006

Chant du fainéant satisfait.

Quand les autres travaillent, ça me fatigue moins, C’est le sens de la vie qui veut chose pareille, La besogne me plaît quand je la vois de loin Tout en buvant le vin d’une treille vermeille !
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28 août 2006

Glose.

La vie glose l’Ecriture pour le croyant moyen. Tout y est signe, crucial et entendu. Ordinairement vrai puisque tout se révèle. La Foi ne sauve pas d’elle-même. Vaste clôture, intime escrime : l’alcool de croire.
28 août 2006

L’hiver.

Vivement que reviennent les jours du ciel costaud : clarté étincelante des lumières boréales et les troupeaux tranquilles frissonnant aux pâtures. L’hiver ; t’as pas le choix, tu t’assumes ou tu meurs. Quand le froid se recrée, c’est à soi qu’il faut...
26 août 2006

Sur le quai de la Sambre

Sur le quai de la Sambre vivait une femme triste. Peut-être même brutale. Elle existait sans façon, va-de-la-gueule s’il en fût. Assise au bout du bar, elle zieutait le journal, soigneusement indifférente. Maubeuge, certains jours, prend des allures marines....
25 août 2006

Orage.

Du jour d’orage à jouir de rage, d’agir en âge d’outrage à tout. L’instinct de l’instant nous prépare aux moments. L’orage enrage les mouches nerveuses. Ca me passionne du feu de Dieu ! L’orage arrache au ciel soudain tant de soleils crachés en vain,...
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24 août 2006

A distance, les oiseaux…

A distance, les oiseaux, ceux qui plaident en volant, jouent des ailes comme l’avocat des manches, et même le ciel qui juge ne sait pas quoi répondre… Ne me dis rien qui vaille, rien que des bêtises ! En ce jour, c’est l’amour, alors, regardons les vagues....
23 août 2006

Paroles hypocrites d'un curé revenant du bordel (blasphème matinal).

Comment parler de cette femme. La splendeur l’atteignait comme une flèche, comme si elle la transperçait, faisant jaillir une lumière par la plaie du trait ! Il faut voir son corps pour comprendre le soleil ! Tout en elle est fait pour qu’elle doive aller...
22 août 2006

En cet exil.

En cet exil, ma langueur efficace Evoque encore mon amour déserté, Je crois revoir l’infiniment passé : Voici l’absence, elle prend toute la place. En ma présence, existant mais fugace, Je me repens d’avoir un jour aimé Un cœur heureux doit-il être isolé...
21 août 2006

Ode à pieds.

Vagues larmes lointaines au milieu des bruyères… J’avançai, moi, le serviteur de mes pieds que je suivais ainsi. Pas moyen de pleurer, la tristesse fut trop dense, alors, autant vaquer, là, devant, pas à pas.. Car je suis seul au monde, il faut donc continuer....
19 août 2006

Grasse matinée cosmopolite !

Grasse matinée ! Le temps s’enflait, quasiment crémeux, voluptueux. MA paresse insatiable me fatiguait encore. Je me suis rendormi. Comme une masse, rêvant d’onctuosités, de nuages lacté, d'un grand soleil de beurre fondantdans mon sommeil vivant. Douceur...
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