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orlando de rudder
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24 août 2006

A distance, les oiseaux…

A distance, les oiseaux, ceux qui plaident en volant, jouent des ailes comme l’avocat des manches, et même le ciel qui juge ne sait pas quoi répondre… Ne me dis rien qui vaille, rien que des bêtises ! En ce jour, c’est l’amour, alors, regardons les vagues. Pourquoi faire, je l’ignore. C’est obscur, un oiseau ? Il n’y pas de pourquoi, il n’y a pas de comment : je te regarde, tu sais. Pas de façon d’oiseau. Je suis épouvantail ! Ce grand chandail de laine ? Il est plus vieux que ça. Je le portais déjà quand on a basculé, le jour de la charrette avec le cheval bai. Aujourd’hui, il sent le sel. Comme tes cheveux, ta peau… Laissons crier l’oiseau : ce qu’il plaide est injuste comme la vie elle-même. Un nuage jugera. Peut-être qu’il va pleuvoir. Le jour de la charrette ? La marée était haute. Tu voulais des crevettes mais il fallait attendre. On a bu de la bière, arrivés à Ostende. Et avec ce grand mull, si je cours sur la grève, ça fait comme un oiseau, bien top grand, bien trop gros, et qui ne vole pas. .
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