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orlando de rudder
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23 août 2006

Paroles hypocrites d'un curé revenant du bordel (blasphème matinal).

Comment parler de cette femme. La splendeur l’atteignait comme une flèche, comme si elle la transperçait, faisant jaillir une lumière par la plaie du trait ! Il faut voir son corps pour comprendre le soleil ! Tout en elle est fait pour qu’elle doive aller nue ! Avec ses vêtement, on ne devine rien ! Nue, la voici coupant la racine des mots, des mots d’admiration éperdus et voraces qui restent dans la gorge, on s’étrangle, on admire ! De toute façon, les mots ne remplaceront pas le désir flamboyant et cette façon d’être, en moi toute éblouie qui me fit m’adjoindre à cette beauté immense ! Retrouvant ma voix en affolé plaisir j’ai dit n’importe quoi. Et je me suis repu de son ardeur farouche. J’entrevis maintenant une sorte d’utilité à cette ferveur. Et si je ne puis la dire, d’une façon précise, je sais au fond de moi que le plaisir du corps nous mène loin en nous. Bien sûr, c’est une tâche que tout le monde fait, sauf les prêtres moins débauchés que moi et les saints qui trouvent bien autre chose ! Avec ma petitesse de pauvre vrai pécheur, j’ai quand même entrevu qu’il y a quelque chose, là. Nos gesticulations de frénésie d’amour ne peuvent pas exister sans avoir quelque sens ou signification! Douceur de fièvre, tendresse folâtre ! Et ce mystère en plus, inexplorable qui nous inquiète après et qui nous donne l’air d’être aussi bête qu’humain ! Je ne devrais pas m’exalter de la sorte ! Allons, il faut bien rester homme jusque dans le péché ! Il y a la nature, elle commande souvent ! Bienfaisante beauté ! Illumination de la chair par elle-même étonnée ! En cette circonstance, je n’ai pas cru mal faire tout en sachant bien sûr que ce n’était pas vrai ! Non sum dignus, Domine, sed ... Bonheur fugace qu’il me faudra payer, tu es cruel et je en sais que dire ! Ainsi ai-je failli, comme je le fais parfois. Il me semble raisonnable de n’être point parfait. Seulement, j’en suis loin et c’est grande misère ! Et comment dire à Dieu cette grande vilenie ? Faut-il que Dieu le veuille ! On se demande pourquoi, et moi ça m’a fait peur sauf avec cette femme-là ! Unique en deux personnes, car on ne sera pas comme Dieu un jour, nous approchons quand même, lorsque l’on fait l’amour à la sensation vraie du vouloir définitif du Seigneur, je le crois ! Tout devient calme et les corps accomplis forment une musique en-deçà du silence. Réjouissons-nous alors, comme les filles de Sion aux grands jours opportuns ! En comprenant nous-même notre fragilité.
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Commentaires
A
"faisant jaillir une lumière par la plaie du trait", serait-ce une femme sortie d'un tableau de Picasso, solaire, inexacte et si belle. "Il me semble raisonnable de n’être point parfait.", surtout pas, la perfection est d'un ennui...mortel. Aimer les "défauts", c'est aimer.<br /> Comme je suis enchantée par ce bô, très bô texte, je n'ai pas grand chose à ajouter...<br /> Il est parfait:)<br /> Amitiés,<br /> Amel
R
Bonjour, <br /> cela faisait un moment...<br /> Je me permets de vous indiquer ma nouvelle adresse.<br /> Cordialement.<br /> <br /> http://lesnuitsblanches.blogspirit.com
G
Oui ? Alors je t'invite à La Rochelle pour la sortie du nouveau CD : Le TANGO des COCUS...<br /> <br /> avec Laurent, Jack, Dominique ...et Ségolène à l'accordéon...<br /> http://gargamelo.canalblog.com/archives/2006/08/23/2516933.html<br /> <br /> Top lol<br /> <br /> @+++Gargamelo le sorcier wallon
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