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orlando de rudder
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19 juillet 2010

Darien forever!

Il y a des erreurs fécondes qui permettent d'aller plus loin, voire même une "maïeutique de l'erreur" qui ouvre la porte à de vrais progrès. c'et bien l'erreur des alchimistes qji a fondé la chilmie moderne et la connerie astrologique (à la pensée analogue  u racisme, détreminant l'être par l'une de ses composantes) qui a permis d'ller dans la lune, ce dont je me fous complètement: je préfère Tintin.

Il y a des choses fausses "bonnes à penser" (come disait jacques Le Goff dont j'ai eu l'honneur d'être l'un des étudiants)..le marxisme a permis d'être dépassé... Mai parfois, ça va loin et la pensée irrécupérable, savoureuse,  choquante, épastrouillante, monstrueuse, gouleyante, méchante, délectable, repussante, amougneunate de Darien permet de respirer un peu! Voici ce qu'il disait, le révolté, le "hors-peuple", le "hors classe"...l'humain faillible et coruscant:

Je n'aime pas les pauvres.
Leur existence, qu'ils acceptent, qu'ils chérissent,
me déplaît;
leur résignation me dégoûte.
A tel point
que c'est, je crois, l'antipathie, la répugnance qu'ils m'inspirent,
qui m'a fait devenir révolutionnaire.
Je voudrais voir l'abolition de la souffrance humaine
afin de n'être plus obligé de contempler
le repoussant spectacle qu'elle présente.
Je ferais beaucoup pour cela.
Je ne sais pas si j'irais jusqu'à sacrifier ma peau;
mais je sacrifierais sans hésitation
celles d'un grand nombre de mes contemporains.
Qu'on ne se récrie pas.
La férocité est beaucoup plus rare que le dévouement
.

Pas mal, hein?, superbe provoc' et aveu du désir de meurtre que l'on cache si complaisamment... Ca va plus loin que le "salauds de pauvres" du sympathique et bien nommé Aymé, revu par de l'audiardisme gluant! Mais peut-être faut-il avoir été pauvre pour comprendre... Non, je ne le crois pas! Il faut ovrir son coeur et connaître le rire, le vrai, pas le ricanement ou la rigolade, le rire qui nous rend dieu, celui du mathématicien découvrant une loi, celui des premiers lecteurs de Kafka, le rire qui n'est pas défense, angoisse, mais jubilation! 

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