Pour une professionalisation de la zemmouritude.

Fort utile.

N'empêche qu'un Zemmour, c'est fort utile pour entretenir le climat raciste ambiant. Il faut, pour la droite, envisager une vraie professionalisation des lanceurs de phrases offuscantes.  Ca marche à tout les coups.Les gauchos planplan sont révulsés, on attaque en justice, les droitiers du peuple voietn dans le Zemmour de bas une victime qu'in censure et peste contre la "pseudo-élite" arrogante et prétentieuse qui aime les Zarabs et se soucie peu des "vrais Français"...

La droite se frotte les mains.

Ajoutons à ceci quelques faux dérapages bien étudiés à la Morano: la descroption du djeun à casquette à l'envers et qui cause comme un marlou de 1930 cet abominable verlan qui est la décadence de notre belle langue fait mouche à tout coup.Tandis que la ghauch proteste alors qu'ele vomit aussi le personnage et refuserait que ses enfatns le fréquentent. Bref,l 'ambiance raciste est soigneusement entretenue et tout va bien: ça masque d'autres problèmes tandis que tout le onde est content: les racistes d'abord, mais les bien-pensants surtout qui éprouve le plaisir de s'indigner, de s'offusquer, de montrer leur grandeur d'âme à bon compte.Pendant ce temps, l'ignominie politique avance et la droite se frotte les mains. Mais il faut sauver les bébés-phoques et combattre le réchauffement de la planète qui, pourtant, ne semble pas dû aux immigrés.

Pépinières.

Aussi faut-il aller plus loin, créer des pépinières de zemmouritude. Entraîner des gens à lâcher des phrases à la con, bien grasses et révoltantes et à s'excuser ensuite. Ainsi est-on certain d'animer le petite écran: une bavure par émission, et le tour est joué! L'entraînement consisterait en un apprentissage raisonné de la bassesse méprisante, de l'anti-intellectualisme galopant.ensuite on passerait à l'humilité des excuses qui conforterait la gauche tout en désolant la droite plaignant le pauvre "censuré", contraint à se déjuger...

Risques.

Bien sûr, il y a des risques: procès coûteux, par exemple.aussi faudrait-il négocier avec des compagnies d'assurance pour couvrir ce risque et y aller franco.  Avec deux ou trois bavures par semaine jointes à une déclaration ignoble de ministre, la vie deviendrait passionnante.

Vie passionnante.

Ce serait le bonheur télévisuel, on ne s'ennuierait pas, le gouvernement pourrait prendre des mesures salopes en douce tandis que tous seraient occupés par le débat,on profanerait quelques cimetières juifs ou musulmans (pas de préférence! une fois l'un, une fois l'autre: on est égalitaires, en France). Bien sûr, il serait bon d'organiser une ou deux "émeutes spontanées"  un peu avant les élections pour plus de sécurité tandis qu'on s'indignerait et que les vaches seraient bien gardées.