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orlando de rudder
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6 février 2010

Le nom est-il un adjectif? 8

En définissant le nom par sa variabilité en cas, en genre et en nombre, la grammaire antique posait une vision ds choses purement "grammaticale", formelle.Et le nom ne se distinguait que peu du verbe le "mot par excellence", verbum, celui qui est la Parole, le souffle. Les traductions de la bible ont préféré le mot  "verbe" à la parole car autrement c'eût été au féminin: :les religions sont bourgeoises et sexistes... ele n'ont que cette utilité sociale. Mais nos ancêtre sentient bien qu'il y avait une nuance entre deux sortes de noms, le nomen substantiuus et le nomen adiectiuus.  Seulement, nous quittions alors un peu leur grammaire, si nous parlons de substance, de désignation, de qualification au lieu de s'en tenir à la variabilité. Et c'est l'essor de la grammaire moderne. Chez Priscien, on a uerbum substantium. Curieux? Non: il s'agit de ce qui est, du verbe être employé autrement qu'en auxiliaire... Etre... Tel est le sens de "substantif"! La substance, le réel. Dans l'Idéologie de Destutt de Tracy, en 1803, le tour est joué et la substance est acquise dans le nom du nom:  La forme substantive ou nominale renferme toujours l'idée d'existence. L'adjectif, adiectiuum quod Graeci vocant (adjectif, comme disent les Grecs) chez Macrobe, le "classique"fut bien ressenti comme différent du nom, de l'autre nom, par un rapport de dépendance: tout substantif suppose des adjectifs possibles.a hiérachie. Puis on sépara l'adjectif du nom au point que l'on a complètement oublié qu'il en fut un. De plus, dans le nom du nom, l'adjectif est devenu son nom, tandis que le mot "nom" n'est même plus sous-entendu. C'est bien l'adjectif sunstantivus qui est devenu le nom du nom, tandis que l'adjectif, à nos yeux, adjectivus est devenu le nom de l''adjectif...  Substantivation? Eh oui, nous en arrivons à la substance, à une autre vision des choses... Une autre façon de vivre la grammaire, une autre substance des jours. Une grammaire moderne naquit ainsi, progressivement, sorrtant des grimoires (ce mot signifie au départ: grammaire) pour le manue et une tout autr méthode (au sens autre de ce mot, pas forcément pédagogique (ni médical comme ce fut le cas), mais au sens ancien de recherche ou de poursuite, voire de conduite dans la vie.  Le nom du nom est substantif, le nom de l'adjectif aussi. Tout ceci n'est plus principalement considéré du point de vue de sa variabilité, mais d'une sorte de quête du sens, "recherche", méthode, donc...  Nommer le nom demande quelque haute vertu; Lui donner substance, réalité, en faire un être, comme le verbe ainsi nommé (et surnommé "verbe substantif, quand il n'est pas auxiliaire, disais-je... Auxiliaire? Un rapport de dépendance? Commed l'adjectif?)  est assez vertigineux...

Au lieu de rechigner sur la grammaire, les exercice, ceci  en haine petite bourgeoise  de l'école qui pourtant produit la petite bourgeoisie, il est bon de la penser, de la savourer, de la déguster.elle est intelligence comme les mathématique, intelligence et distance au monde: elle le dit à sa façon, le recherche, le poursuit. Loin du "normatif" qui sert à dompter sa force féconde, il faut penser la grammaire, en jouir dans un evraie sensualité de l'esprit qui va avec toute autre sensualité: soyons gourmand de grmmaire, savourons son "parfum", que distinguait Smaragde...le parfum de la grammaire...  Ce n'est pas étonnant si l'intellectuel, si jalousé, est généralement sensuel: jouir de l'esprit, de la pensée, de la grammaire ouvre la porte aux sens physique en leur donnant une acuité accrue. Jouir... "Et je jouis sans fin de mon propre cerveau" énonçait Valéry, sensuel infiniment, troussant (il était assez cavaleur et les demoiselles étaient plus marrante que Catherine Pozzi, poète impeccdable, mais rigoriste! Est-ce pour elle que Valéry a créé, misogyne en diable, les trois catégories de femmes auxquelles elle répond: emmerdeuses, emmerdantes et emmerderesses)ses jolies étudiantes et aimant la bonne chère... Le savoir se déguste en gastronome avide...ou en cannibale effréné qui pousse des cris rauques et des interjections paillardes en se jetant, sauvage, sur une belle notion pourvue de beaux nichons... Tout grammairien est un coquin! mais je m'égare... Seul ce bonheur intense permet d'aller vers l'autre.Et Bernard de Clairvaux, frugal et ascétique, renonça à tout saut au "beau langage". Ce fut un grand poète, mais un buveur de sang.

J'aime bien...

Finissons-en opur aujourd"hui: si je vous dis: le nom du nom est adjectif, ce dernier mot est-il un nom ou un adjectif? comment fait-il partie de la tribu du sujet (excusez, j'ai pas pu m'empêcher)?

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