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orlando de rudder
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7 janvier 2010

Protection des espèces: Schoenichen, les Nazis

La protection des espèces animales semble bien sypathique; Refuser les "lois" de la nature plaît parfois...Car les espèces vivent et meurent pour différentes raisons dont la prédation.animale ou humaine, peu importe. Elle est naturelle.  Et l'homme n'a pas à être jugé négativement. L' "équilibre écologique" ou, pire, "l'écosystème" n'est pas menacé pour autant: la guerre ent re les rats gris et les autres n'a rien déséquilibré et l'attaque des coccinelles d'Europe par celles d'Asie, guerre totale actuelle fera peut-être disparaître les premières sans que la terre en souffre. Quent une espèce disparaît, une autre prend sa place, occupe sa "niche écologique", comme ils disent.

L'idée d'espèces protégée nous vient d'un esthétisme de la race d'une façon assez amusante. Comme la plupart des animalophilies, elle est bien réactionnaire. Et s'accorde fort bien avec l'idée de décadence, de dégénérescence et de "races dénaturées"... Ah! la nature, modèle de tous les totalitarismes! Ceci, cxar la protection des espèces nous vient, bien évidemment du nazisme (avec des précurseurs du même acabit) comme la plupart de ce qui est aujourd'hui "écologie". La "star" de cette tendance fut Walther  Schoenichen (1876-1956 voir, en allemand, http://de.wikipedia.org/wiki/Walther_Schoenichen ) représentant de l'écologie selon Haeckel et qui se  trouva fort bien  après la période nazie, en Allemagne de l'Est. L'amour des animaux "en soi" amène souvent à de telles options.

Il s'agissait donc de conserver les espèces animales en déplorant la "baisse de l'eugénisme" dans la population et en prônant la destruction des Juifs, "dénaturés", "dégénérés" et autres Tziganes, homosexuels et j'en passe... Ces idéologies vont de pair et si l'on comprend que l'on n'ose plus les partager entièrement, vu l'histoire, il n'en est pas moins  vrai que la mentalité écolo est très proche de cette pensée. Le refus du progrès, des lumières est en cause. Cependant , l'héritage droitier à la Saint-Just de la "guerre totale" de la pensée libérale du côté salaud de la Révolution française n'est pas désavoué ici, alors que c'est un caractère naturel, comme chez les rats! Mais seulemetn pour les hnumains. Plus on aime les animaux de cette façon, plus on méprise l'humanité...a mois qu'on décide que certains groupes n'en font pas partie.

Schoenichen s'occupa de réintroduire des loups dans certaines régions. Il ne kidnappa pas, ne drogua pas des ours slovènes, lui, pour les jeter dans un envoronnement inconnu... il respectait les bêtes. Et son esthétisme petit bourgeois pro-nature différait en cela de celui des kidnappeurs actuels qui sont évidemment bien-pensants et anti-nazis, puisque le nazisme n'est plus l'idéologie dominante.

Pourquoi préserver les espèces? Je ne suis pas pour leur disparition.J'aurais aimé voir des dodos, voire en manger, puisqu'il paraît que c'était une bonne viande.  Ce qui fut l'origine, dit-on, de leur perte. Encore de mauvais chasseurs!  D'autres auraient su préserver pour leur plaisir de tuer, fort "naturel"!  pourquoi l'homme serait-il coupagle d'agir comme les animaux, d'une façon "naturelle"? Ma réponse est "parce qu'il ne doit pas être aussi con qu'un lion ou un loup de merde"!  Mais la conservation, la protection, cette vision curieuse des choses va contre l'homme.Le paysan simple parlait de "nuisibles": un renard mange les poules. Et c'est légitime de vouloir s'en débrarasser.en réintroduire est pervers car l'absence du renard ne nuit en rien. au contraire, ce vecteur de la rage étant dangereux.

Mais il y a le rêve écolo de l' "Homme nouveau", trieur de poubelle, co-voiturant, ami des bêtes et soulmis à "Mère Nature", notre pire ennemie,lieu de vie inconfortable que le génie humain a peu à peu aménagé, humanisé... En refusant de disparaître comme les autres espèces...

Il est fort difficicile de trouver un position écologiste qui ne vienne pas du nazisme. La jeunesse allemande, après le terrorisme réactif envers cette mentalité, y revient par l'idée "verte", mais pas "vert-de-gris" d'une façon manifeste...Sauf que l'écologie, libérale dans son principe, y ramène obligatoirement.

Il n'y a pas lieu de débattre: il suffit d'attendre, hélas.

Vive la liberté! Comme l'amour, l'art, la poésie, la gastronomie, la beauté, l'égalité des sexes,  elle est "contre-nature"! Résolument!

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