Vive Carl Orff!

Parmi les saloperies artistiques conformistes, il y a le refus de Carl Orff. Voici une musique qui a dus ucès et c'est peut-être la raison principale de ce mépris commode et complaisant.Car pour les reste, Carl Orff ne fut jamais nazi. Bien au contraire.Ami de Prévert (voit-on Prévert s'enticher d'unNazi?), redécouveur de Monteverdi,précurseur du théâtre musical à la Kagel, ce fut un grand musicien curieux, avide de sonorités authentique, moderne sachant retrouvr des oeuvres anciennes. C'était un homme de gauche qui représente bien la générosité de cette tendance, le goût de connaître et d'aimer. Oui, il est resté en Allemagne mais ne s'est pas compromis! D'où viennent ces accusations? A qui le crime profite t-il?  Tout ça tandis que certains célèbrent Rebatet ou Céline, Spengler ou Aiken, vrais de vrais dégueulasses!

Quand va t-on arrêter de dégoiser sans cesse des idées reçues, de tout accepter sans vérification? Quand va t-on être citoyen, refuser les rumeurs, les on-dits, s'installer confortablement sur l'erreur, la calomnie ou la louange de parfaits salauds? : on l'a vu pour Gandhi qui aurait révulsé pas mal de monde, eût-on connu ss opinions ou pour Guevara, mececin indignee t vrai assassin; doublé d'un politique fanatique.

pp le Moqueur a eu raison de nous faire la leçon sur Claudel, qui admirait tant sa soeur et qui n'a rien à voir avec l'image toute faite qu'on en donne... pour Carl Orff, la médiatisation de la médisance rend sourd! En attendant, si l'on écoute sans a priori, c'est superbe.Même si l'on préfère les recosntitutions des authentiques carminae...

Je conseille à tous la lecture d ela première méditation métaphysique de Descartes, une leçon de liberté et d'amour...

Par un grand mystique! Car on raconte aussi n'importe quoi sur Descartes! Voici le début de cette première méditation:

Savez-vous quel est le point commun entre Johnny Halliday et Prévert?t Tous deux aiment Carl Orff! L'effroyable Johnny remonte dans mon estime! Car ce malheureux chiraquien ne saurait être considéré comme un pro-nazi!

Des choses que l'on peut révoquer en doute.

Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j'avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j'ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ; de façon qu'il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. Mais cette entreprise me semblant être fort grande, j'ai attendu que j'eusse atteint un âge qui fût si mûr, que je n'en pusse espérer d'autre après lui, auquel je fusse plus propre à l'exécuter ; ce qui m'a fait différer si longtemps, que désormais je croirais commettre une faute, si j'employais encore à délibérer le temps qu'il me reste pour agir. Maintenant donc que mon esprit est libre de tous soins, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m'appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions.

Or il ne sera pas nécessaire, pour arriver à ce dessein, de prouver qu'elles sont toutes fausses, de quoi peut-être je ne viendrais jamais à bout ; mais, d'autant que la raison me persuade déjà que je ne dois pas moins soigneusement m'empêcher de donner créance aux choses qui ne sont pas entièrement certaines et indubitables, qu'à celles qui nous paraissent manifestement être fausses, le moindre sujet de douter que j'y trouverai, suffira pour me les faire toutes rejeter.

Le reste est là: http://fr.wikisource.org/wiki/Méditations_Métaphysiques_-_Première_Méditation