24 septembre 2009
Il y aurait de l'amour.
En tout instant nouveau se pressent les souvenirs au point d'en constituer une chair nourrissante. On peut penser qu'il est dommage de vivre ainsi le jour, mais qu'importe, c'est là et puis la vie s'en va. Quelle durée existerait répudiant ses attaches? Ce ne sont que des nerfs. Rien n'a le nom d’épouse, dans les mariages de cette sorte et le futur rejoint ce qui fut périssable. On épouse le temps faute de mieux disant. Ne fermons pas les yeux, cojntemplons la mariée. Allons vers l'immobile en compagnie du temps. Ce qui ronge nous fait vivre. Cette chair de mémoire peut aussi se griller. Savourer le néant c'est en demander trop. C'est pour m'en souvenir que j'ai déclaré ça. Il y aurait de l'amour.
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