Après l’abandon des tests ADN pour les demandes de regroupement familial, une autre bonne nouvelle : on va fermer la « jungle » située en périphérie du port de Calais qui servait de plaque tournante aux filières d‘immigration clandestine à destination de l’Angleterre depuis la fermeture du centre de Sangate en 2002. Lorsque j’y siégeais (de 2005 à 2008), la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’était à de nombreuses reprises émue auprès du gouvernement de la situation des centaines de malheureux livrés à la merci de passeurs sans scrupules qui les traitaient d’une manière rappelant parfois les pires moments de l’histoire. J’ai eu l’honneur, dans ces circonstances, d’unir ma voix à celle de mes collègues pour protester contre cette situation qui était propice à toutes les dérives. Les rapports qui ont été portés à notre connaissance sur ce qui se passait là-bas étaient en effet proprement hallucinants. Je ne peux donc que me réjouir de cette mesure et encourager le ministre à persévérer dans cette voie. A condition toutefois que les rescapés de cette zone de non-droit soient traités avec l’humanité qui s’impose, que des soins leur soient donnés et surtout que leurs dossiers de demande de régularisation puissent être examinés au cas par cas avec toute la bienveillance possible. Je rappelle que, hormis les périodes de dictature ou de collaboration, la France s’enorgueillit, depuis toujours, d’être une terre d’asile et d’hospitalité. Le contrôle des fr

_______________________________________________________________________________________

La suite sur: http://www.claude-ribbe.com/dotclear/index.php