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orlando de rudder
orlando de rudder
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5 septembre 2009

Langue parlée, langue écrite

on dit d'écrivains comme Céline qu'ils ont introdiot la langue parlée dans la littérature... bon.Je ne vois pas l'intérêt de la chose, sinon l'idée bourgeoise d'un réalisme, d'une imitation, d'une tromperie. A une  époque où la peinture se débarassait de la "reproduction", de l'illusion du réel§.Où l'art devenait son propre objet, son propre sujet et son propre discours sur lui-même ce qui embêtait bien les boourgeois qui voulaient leurs beaux portraits ressemblants, sans voir que les vrais portraits ne resssemblent qu'à eux-mêmes et sont sublimes de liberté (Ah! Van Dyck! Et Dürer!) en en donnant beaucop plus qu'une photo d'identité!

De plus, et évidemment, l'art est transposition. Et la langue  écrire d'un Céline serait grotesque si on la parlait;Même à l'époque et pour les argotiers! De même si l'on parlait comme écrit San Antonio-Dard.On est dans la mimesis et c'est bien comme ça. L'idée de réalisme est assez parasite. Elle, plaît aux communistes ("réalisme socialiste") et aux nazis... Pendant ce temps, les zartisse bossent, inventent des mondes et sont parfois réalistes, oà l'occasion quand ce n'est pas un  but en soi! Zola en joue, avec le paradou de La faute de l'abbé Mouret...a la fois poème symbiliste et description linutieuse, ce jardin porte des fleurs, divers végétaux, qui ne peuvent pas pousser durant la même saison.D'aucun ne le remarquent même pas...Mais "parler Céline" n'est pas le seul écueil de la littérarité langagière! Le "bon frnçais" des puristes, celui de Voltaire,d e Diderot est universellement loué tandis qu'on déplore que les gens ne s'en servent pas à l'oral! Essayez donc! On vous prendra pour un prétentieux et, de toute façon, ce sera insupportable... Il y a toujours plusieurs langues dans une seule et l'idéed de faire greffe d'une partie d ela langue dans un autre n'est pas forcément heureuse. Certes, l'irruption du rival dans le beau ou le sentencieux est souvent bien venue. Mais Stendhal avait beau vouloir écrire comme le Code Civil, il n'y parvint jamais. Je me suis demandé s'il serait bon d'écrire comme le Code Pénal...Mais le Code de la Route n'est pas mal non plus.

Cela dit, même si c'est ridicule, parler comme Racine ne nous mènerait pas à tuer sa soeur, son frère ou sa mère: on ne devient pas Atride pour si peu! Et Céline, petit-bouirgeois voulant faire peuple ne trompe guère là-dessus: c'est un de ses charmes autant que la peinture noire qu'il badigeonne sur son enfance, salissant des gens qui furent bien mieux qu'il le dit dans savie: Traître,il est, traître il reste. C'est dommage qu'utiliser un niveau de langue ou un isoglosse ne nous transfrorme pas radicalement. On rigolerait bien: on parlerait comme dans la Bible et l'on  coucherait avec sa mère comme les fils qu'elle eut avec Adam... Mais en parlant grec, on y parvient tout aussi bien. De plus, certains crétins parlent comme des cons... nuance!

Un écrivain muet est envisageable...

Les opéras se perdent encore plus que les coups de pieds au cul.

 

Que pensez-vous de cette dernière formule? N'est-elle pas creuse au possible? Ele a de la gueule, hien,Comme tant de conneries! Ca ferait un "mot d'auteur" acceptable . Dur à citer, à placer tout de même.Mais avec de la bonne volonté...

Zatsollfholqse!

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