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orlando de rudder
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1 juillet 2009

Rail de la schlitte

Ô toi, rail de la schlitte, écoute un peu, pour voir à voir ! faudrait savoir ce qu’il en est du poète. C’est lui qui est cloué sur ton chemin de rafton ! Tout va s’écrabouiller avec du sans partout quand ta chèvre et ton bouc l’auront écrabouillé. Ton amour épouvante parce qu’il est sincère et que la patinoire que tu nommes ton cœur veut sauver le poète de sa poésie même. et du manque de fric ! Anathème, anathème ! Surtout qu’il ne fout rien ! Manquerait plus qu’il boive. Rassure-toi, ça va venir, tu te plaindras, ce sera bon !

Oui, toi, rail de la schlitte, écoute un peu, pour voir à voir ! Ton cœur, miroir des autres, des autres cœurs de conformisme aime comme il faut, sincèrement comme on doit aimer vraiment dans les manuels de savoir-vivre ! Foutredieu, donc, quel bel amour ! Socialement très efficace ! Et archichiant, au demeurant ! As-tu déjà, tralalalère, vu dans ta vie un fonctionnaire, un salarié, un ordinaire qui soit heureux et qui puisse vivre sans jamais nuire à quiconque de son entourage ? Si t’as vu ça, c’est que tu mens !

Oui, toi, écoute, rail de la schlitte, écoute un peu, pour voir à voir, sois donc bénie au nom des chèvres, sois donc heureuse d’avoir œuvré pour que jamais rien ne se vive ! Or donc l’amour en fonctionnaire donnera un tout petit bonheur sur fond de rap ou de reggae puisque la mode, c’est obligé ! Mais le poète, il va te dire : « vivement la retraite » ! Tu le fais chier ! Fais-ton travail et pense peu ! Sinon ce sera la tristesse, en fonctionnaire, bien remboursée. Ton cœur-miroir, ton coeur glacé, banquise à trou pour bien pêcher, reflétera ton vrai visage, ce sera moche et c’est bien fait ! Quand je dis moche, c’est pire que ça !

Alors, ,toi, rail de la schlitte, écoute un peu, pour voir à voir, tu vas souffrir éperdument dans les limites du raisonnable quand le poète sera barré , pour une belle fille dont la coiffure te déplaira comme les seins. Peut-être même sera-t-elle riche et libre comme jamais tu ne pourras l’imaginer. Et avec cette désordonnée, ils te regarderont de haut. En se marrant comme des fous devant ta souffrance méritée ! Et tu pourra fouiller le trou de ta banquise en forme de cœur, il n’y aura plus de poisson savoureux ! Sinon un gros avec des dents, un coelacanthe dégénéré avec des dents comme des tarières et qui saura bien te bouffer : c’est le travail bien ordinaire, le nom dont il est parfumé, ce gentil, poisson salutaire…

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