Rédemption.

J'ai entendu un pas qui vient. Un pas de femme trop éveillée.Une insomniaque, peut-être... Ce pas m'a coupé la parole intérieure. Etre muet en soi-même, ça fait un mal de chien. J'ai regardé par le fenêtre. Sur le quai cette femme promenait un air doux. qui contrastait avec sa démarche violente. Des fines chaussures,n'écrabouilleraient pas le moindre des pavés. Le peut-mieux-faire m’entoure. Mon âme taraudée par mon énorme silence disparut. Elle se fit coeur vaillant comme un scout amoureux quelque part, loin. Alors elle battit en systoles trop brutales. Donc elle revint se réfugier en moi. Et j'entendis enfin le silence d'alentour. Le peut-mieux-faire sagace crut bon de s'absenter. La femme s'écria : " Qu’il m'empêche s'il ose!" de cet air coléreux qui peut faire du dégât. Un chat voulut venir, dressant sa queue touffue. Elle shoota en pleines côtes d'un escarpin pointu. Le chat valdingua en criant de douleur. A quoi sert la raison, je vous demande un peu... J'ai tranché du jambon avec le couteau gris. J'ai mangé lentement tandis qu'elle s'agitait. Je ne distinguais pas ses mots.Mais j'ai vite décidé de n'être plus jamais un pauvre ermite amorphe, flasque du là-dedans, avec d'étranges portails pour me clôturer l'âme. Ceci tout

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[BUI]

Mais où donc se trouve la fin ?