Ode.
Peu de chair: ma place. Quand pourrai-je vivre en porc ? Le 19, j'irai voir la mer. Elle manque de ventre! On l'aime quand même un peu..Je te préfère, cochonnes avec tes vagues à l'âme et tes lames de fond charnellement voraces. Quand un ventre disparaît, c'est la mémoire en moins. Les souvenirs juteux disent plus que les autres. Les maigres qui empêchent se déplacent en silence comme des limace noire. A quelle heure bouffera t-on? On va s'entre-baffrer! Ah, ce qui serait olpif, la semelle en boeuf-gras, ce serait de la battre. Et lui consacrer toute une cuisson, jusqu'à l'octroi de sauces dégoulinantes, séreuses. Monsieur le jour qui passe, veuillez définir votre dos ! Vous n'avez pas de viande ni de couilles par deux! Alors retournez-vous! Allez d'où vous venez! Que faire, on me reste:Moi, je m'en vais: Linguale opulence du sorbet au vieux vin. Festin d'un jour carié, dans un trou d'existence. Te contemplant la cochonne et mordillant tes seins. dégustons les becfigues tandis que les corbeaux voient qu'on ne leur laisse rien. Ou alors 0,8 kg de son de blé jeté! écevante pitandce!Ô la viande! Vive moi! Cri du ventre! Ce sera recouvrance: une digestion nuit. Celle qui m'a reconstruit. Marmelade subtile au cédrat mélangé: ça me sucre en travers de la mémoire au front. Vive l'arbre au front pur qui ombrage le festin! Que telle cruauté fasse un vase de tes lèvres: la pente de ton gosier suffira. Je m'y abreuverai. Surtout après le vin, l'épais et le soyeux. Je t'aime.
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