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orlando de rudder
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20 juillet 2008

...je pense à Mario Ruspoli, à Dolorès Grassian ...

Evocations.
Qui m'en a parlé? Je ne sais plus, mais en moi s'évoquent des souvenirs et des gens qui me manquent!Et je pense à MArio Ruspoli, à Dolorès Grassian qui fut son épouse... A un film culte, Les hommes de la baleine...

Humbles exploits.
Mario et Dolorès, généreux, aimant la vie, la nature s'étaien embarqués il y a cinquante ans sur l'un des bateaux, dl'une des longues barques des baleiniers des Açores... A cette époque, la mer n'était pas un terrain de jeux pour voiliers en plastiques hors de prix .  On y risquait sa peau (certrains la risquent encore, à une autre échelle que nos navigateurs à exploits) pour manger, pour vivre,  "et l'on ne détruisait rien. La flotte baleinière en question appartenait à Onassis! Et de pauves travailleurs partaient ainsi, sur des embarcations fragiles avec des harpons qu'on eût dit médiévaux.On revenait, parfois, hâlant un cétacé... Ca faisait du fric et à manger... Des ouvriers, quoi...

Anatole Dauman!!!!!!
Et, dans le frois, soutenus par du vin cuit du crû açoran, genre porto,Dolorès et Mrio, l'oeil bienveillant, la caméra au poing, ont filmé les gens vrais, les gens de précarité... Le film et saisissant, Florence Dauman va le remettre en circulation...Eh oui, car ce film a été produit par un autre "fous", habité par les Dieux! Anatole Dauman! Encore un que j'ai vu vivre quand j'étais gmin, très amis de mon père (on les surnomait "les inséparables" ) et fou d'images, de désir d'agir, de créer! De Resnais à Wenders, de Chaval à Oshima,sans oublier Pollet et mon "tonton", Remo Forlani,  Dauman fonçait... Et moi, tout gamin, je ne comprenais pas tout, mais j'admirais!

Godasses de beauf!

En ce temps d'écologisme petit-bourgeois (pléonasme)  DONC de mépris des humbles et des travailleurs("salauds de pêcheurs, pourris de paysans, ouveriers d"guelases: tous pollueurs! Berck!"),il st bon de rappeler que l'on vit, quen l'on travaille comme autrefois.Même si les outils et les rendements se sont améliorés. Et que les vrais grands, ce ne sontpas les navigateurs solitairesqui traversent l'Atalntique les odigts dans le nez sur un navire aussi moche qu'une chaussure de sport (voir de la paire quand il s'agit de catamarans), mais les humbles, ces gens-là, les fils de ces pêcheur des Açores ou d'ailleurs...

Caméra sur l'épaule et le coeur dur la main!
MArio et Dolorès ont vécu leur vie. Ilprincipe et la très belle réalisatrice ont compris,ont vécu... C'était l'époque de Chris Marker, de Jean Rouch, de Joris Ivens: on fimalit avec le coeur dans la main, la caméra sur l'épaule, dan sla lignée de Dziga Vertov,on était fous, généreux, insensé comme Anatole Dauman et l'on aimait la vie...

Blues, folie...
Mario Ruspoli, entomologiste, collectionneur, bluesman  (il a,le premier, fait venir Big Bill Broonzy en France) me manque. J'en ai déjà parlé, comme de Dolorès,là: http://orlandoderudder.canalblog.com/archives/2005/12/08/index.html Mario a aussi réalisé le saisissant Regard sur la Folie, dans un hôpital psychiatrique,premier foilm tendre surles "fous".. ET Les hommes du blues, quand cet art n'était pas devenu le folklore principal de blancs vêtus de vestes en tweed, chaussés de baskets ou de roots,chantant Crossroads d'une façon soigneuse, ,très propre, appliquée, besogneuse ou , prononçant des conférences dans les universités américaines! CAr le blues fut autefois -le saviez-vous?- une musique de Noirs, fiers et exploités, qui se tenaient sroit malgré le liourd héritage d'un esclavagie ignoble et des conditions sociales atroces! Maintenant, ça se jour sur des guitares qui valent le prix d'un piano, il faut une voix rauque avec une vache d'émotion retenue dans le gosier ce qui est fort décoratif dans une taverne irlandaise à cinq euros la Smithwick!

Roméo Nelson, Leroy Carr, Lonnie Johnson.
Mais nous, on écoute toujours Roméo Nelson, Leroy Carr, Lonnie Johnson ... Il paraît que de jeunes Noirs américains se lancent.On ne les connaît pas, hélas! La priorité est au show-bizz et le blues est devenu blanc, colonisé, confisqué, gentillet... Me voici reprenant l'un e des grandes fureurs de Mario (il possédait quatre mois d'écoute ininterrompue de blues en 78 tours! Oui,il était raide cinglé, mon ami Mario! Totalement allumé,  à la masse!)...

Mario, le Prince, le Romain, entre César et Pétrone demeure présent pour moi...
Vale...

Un peu de nostalgie sied au jour qui naît. Soyons dimanche car dimanche vient.
Ad usque fidelis!

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