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orlando de rudder
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8 juillet 2008

Douze heures vingt-deux.

On ne saurait pas ; Pas à douze heurs vingt-deux. On ne saurait pas apercevoir l’absence. Elle est silencieuse. Nos corps furent des plaines

L’absence ne me dit rien .Mais elle n’est pas muette. Il y a du jour dedans. Demain, on vivra dans la brume. C’est écrit. Comme un poisson d’avril sur le dos de la nuit.

L’absence, en tout début d’après-midi se tait quand on veut bien. Autrement, quand on la célèbre, elle demeure sourde. Mais on se met parfois à hurler comme un torrent. Voici resplendir l’heure déchirée, l'haleine paradoxale : la vraie chaleur du jour ! A douze heurs vingt-deux !

L’expansion du cœur gros vient haïr le silence. Il le traduit en longues spirales d’amertumes. En scolioses de pétales de fleurs d’amour séchées. Vivement la nuit, l’ombre ! Mais ça ne vient guère ! Pas à douze heures vingt-deux. 


 

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