Le Droit à la punition.

Face à l'invraisemblable démission d'un principal de collège (voir ce blog à la date du 27 mai) , face à son refus d'assumer son rôle come sa fonction, il va falloir penser plus fort: nous avons besoin de vertus plus hautes. Il est fort inquiétant qu'au lieu d'infliger des heures de colle ou un devoir supplémentaire,on appelel la police pour une faute réelle,grave mais qui ne mérite ni tant d'honneur, ni tant d'indignité!

IL faudrait réfléchir sur cette pratique scolaire du refus de punir en ne pratiquant que l'exclusion, le rejet, définitif ou momentané.
L'esprit de la "colle" est autre, comme celui du devoir supplémentaire: l'élève fait encore partie de la communauté.IL est respecté,pris en charge.On croit encore en lui et l'on pense qu'il peut s'améliorer, on a confiance et espoir. Il a sa place.

Le rejet par l'exclusion( les mots sont ainsi!!!),le bannissment ( bon, ce n'et pas lesTristes d'Ovide,mais..) est tout aute: il ne procède pas de l'éducation mais d'une considération de l'élève comme autre, hétérogène, paria, étranger, banni...

Mais la paix règne dans l'établissement... Raison d'Etat, en gros...

Ajoutons-y un plainte et l'élève est disqualifié, humilié, rejeté vraiment dans la délinquance...

Il y aurait à penser un "droit à la punition",un droit au respect "excluant l'exclusion" et demandant aux autoités éducatives de prendre en charge, comme c'était le cas jadis, leur nécessaire fonction punitive. Il faut faire son travail, savoir sanctionner au lieu de se débarasser du fautif, de le jeter à la poubelle, de le mépriser. au lieu de se décharger sur la police, démontrant ainsi une hargne inconvenante et une inaptitude humaine autant que professionnelle. Et si un parent appelait la maréchaussée quand son enfant refuse de ranger sa chambre?

Bon, je vais essayer de réparer les dégâts.Et donner à Emile le sens du devoir,mais aussi la conscience du tort subi, non seulement par lui, mais par le principe même d'une éducation positive, féconde, efficace.Ces gens ont démissionné...

En attendant, s'ils le virent, come ils le font par impuissance, inaptitude ce sera l'éducation surveillée.PArfois, là,on trouve des pédagogues humains,me dit-on. Ce que je veux bien croire.On verra.

LE civisme est le fait des "intellos"!Illeur faut prendre la distance.aussi, à partir d'une aventure personnéle ils cherchent à généraliser, à comprendre en quoi cela peut nous concerner tous.C'est ainsi que Gandhi prit conscience du racisme le jour où il en fut la victime. On connaît la suite.

Lucien n'est sans doute pas Gandhi.Mis je ne puis que lui faire comprendre qu'il faut aller vers les autres et faire de sa souffrance un bien commun, un bénéfice pour tous,une lutte contre l'injustice...

Ce qui permet de ner pas sombrer de "l'autre côté", celui de la revanche sociale, d ela délinquance éventuelle, dela rancoeur, de la hargne voire de la haine...

En attendant , Emile nepeut que considérer les fautifs comme des sinistres faquins grotesques et malveillants. A 13 ans,i l n'a connu, pour l'instant,que des adultes en échec, démissionnaires et incapables!

Sur la punition en général: http://www.ellesetincelles.com/home/article-parents-enfant-2FFA54D-PUNIR_POURQUOI_COMMENT_.html